Pauvre
Ruffin qui s’est perdu avant que d’avoir trouvé et accompli son chemin. Qui
nous a donné un excellent film « Merci patron » afin de secouer la
fausse bienveillance de ceux si bons conseilleurs pour expliquer la résignation à ceux qui ne
demandent qu’à vivre dignement de leur travail. Un député de terrain qui n’a
pas compté sa peine ni démérité jusqu’à la faute qu’on aurait pas attendu de
lui dans cette forme sans élégance.Candidat à une investiture tout en ayant déjà fondé discrètement son parti pour finalement s’inscrire dans un autre groupe. Qui a produit quelques livres de témoignage
de ses expériences et réflexions en cours qui m’ont laissé sur ma faim, je l’avoue.
Trop de flou, pas assez de réponses opérationnelles. Qui s’est laissé
instrumentaliser, me semble-t-il, par quelques-uns plus empressés de bousculer un mouvement politique avec la bienveillance
des médias en vue de leurs ambitions qu’à participer à son développement.
Un
responsable avec un capital de notoriété qui aurait pu faire preuve de plus de
vigilance et lucidité quand d’autres encore le flattaient en cherchant une
opportunité de pouvoir se cacher derrière l’apparence d’une bienveillance
envers la gauche. Quand ils cherchent avant tout à embourber tout ce qui
travaille à associer la justice sociale avec la responsabilité démocratique partagée entre
tous les citoyens et voulant dorénavant une démocratie en actes. Avec les moyens
qui permettent de la défendre.
Comment un
responsable politique d’envergure nationale n’a pu voir et comprendre cette
situation ? Rufin n’est pas le premier et au fond nous savons que nous en
verrons d’autres. Il m’a toujours fait penser à un Montebourg en plus nonchalant et énigmatique.
Que chacun
ici se souvient de la cohorte hétéroclite des commentateurs s’adonnant ici
régulièrement à cette comédie, personne ne semblant s’étonner de cette
connivence si heureuse.