Bonjour Alinea,
Plusieurs choses me gênent dans cette présentation : la présence de Dieu, qui n’a rien à voir avec le pillage de la planète qui s’est accélérée exponnetiellement ces 200 dernière années. Ni avec le fait que la planète comptait un milliard d’habitants il y a 100 ans et qu’on en est à 7 milliards
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La division tout à fait religieuse, et aussi remontant à l’antiquité païenne, selon laquelle il y a les humains d’une part et la « nature » de l’autre est tout à fait délétère. Nous sommes partie intégrale de cette soi-disant nature, et séparer l’humain de la « nature », c’est comme séparer par exemple les vertébrés de la biosphère. D’ailleurs, curieusement, les allemands parlent d’« Umwelt », le monde autour... Or, il n’y a pas de monde « autour ». Sauf si on fait des humains des êtres spéciaux, détachés de la biosphère. Nous sommes dedans, pas dehors. En fait, il n’y a jamais eu d’environnement.
La protection de l’environnement (comme on l’appelle) va coûter cher, très cher, et certains se frottent déjà les mains. On a payé pour détruire, et on va payer pour réparer, si tant est qu’on puisse réparer.
On peut lire : « On assiste donc à un réalignement où les élites, Wall Street ou les grandes entreprises technologiques, pharmaceutiques ou bancaires sont désormais toutes démocrates »... Je ne vois là que le comportement visant à prendre un moindre risque pour les entreprises, le capitalisme n’étant qu’un opportunisme de classe.
Dans l’ensemble beaucoup de voeux pieux, mais rien de bien nouveau. Pour le reste, la vision idyllique de cette « nature » n’est qu’une fable pour les ânes et les petits enfants. Laissons Moïse avec ses tables, et arrêtons de faire des conneries.