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Commentaire de Octave Lebel

sur Censure - Une Marine attend le bon vouloir de l'autre Marine...


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Octave Lebel Octave Lebel 5 octobre 12:47

C’est possible si nous sommes les idiots qu’ils croient ou espèrent.


Marine et Marine, pour nous faire tanguer, c’est une jolie trouvaille. Pourtant il me semble que la vraie partie de cache-cache et de chasse à l’affût a pour acteurs le syndicat d’intérêts LREM/LR/RN qui cherche à placer ses pions comme il peut, ses fantassins se poussant du coude et se méfiant d’un croche-pied venu de l’intérieur et le NFP. Un peu plus traditionnel et classique. Imaginez-vous qu’ il a à présenter à ses concitoyens un véritable programme développé depuis des années, exposé en pleine lumière ( pas celle des médias bien sûr qui ont fermé leurs projecteurs), un programme social-démocrate classique, approuvé et discuté par tout un aréopage d’économistes de premier plan. Ce qui lui a valu d’être en tête des législatives malgré le sacrifice de voix et mandats que lui a coûté l’opposition résolue de ses électeurs à une extrême-droite déjà annoncée comme victorieuse. Un Ciotti trop pressé et des sondages trop prometteurs révélant un peu trop vite la tendance voulue par l’oligarchie qui se cache derrière la démocratie représentative en tirant les ficelles. Les électeurs du syndicat d’intérêts évoqué, madrés, ayant eux fait semblant comme d’habitude. Récupérant l’avantage ainsi apporté par les convictions et la lucidité de citoyens qu’ils prennent pour des imbéciles en les méprisant afin de pouvoir ainsi surpasser un concurrent du syndicat quand l’occasion se présentait tout en soutenant bien sûr le RN quand il s’agissait de contrer le NFP.

Puisque l’on parle de chasse, parlons du gibier, nous les concitoyens, à qui, comme s’il ne s’était rien passé, on tente de faire avaler encore et encore une politique d’austérité en marche depuis 2017. Ayant baissé les impôts de ceux qui avaient les plus gros revenus et patrimoines avec les conséquences que l’on sait, c’est maintenant en passant par la baisse encore un peu plus des contenus, présence et qualité des services publics qui font partie en réalité du niveau de vie du plus grand nombre d’entre nous que ce syndicat d’intérêts va faire semblant de discuter, chacun cherchant à se distinguer, pour mieux se glisser dans la course aux places. Ces gens imaginent qu’avec le service de communication des médias, qui ont déjà bien travaillé, cela va finir par bien se passer. C’est possible si nous sommes les idiots qu’ils croient ou espèrent.


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