@Giuseppe di Bella di Santa Sofia
« La tournure de votre phrase était maladroite. Mais ce n’est pas grave. »
Ah, vous seriez donc « juge en tournures de phrase » ? Belle esquive destinée à éviter de reconnaître un jugement hâtif...L’ego, difficile de le combattre, il prend souvent le dessus...
Vu le « pape » actuel de l’ Église catholique, rien de surprenant à ce que les églises se vident. « Injecter un poison vicieux à ses proches, c’est un acte d’amour »... Avec des déclarations pareilles, les convictions s’effondrent...
Henri IV n’avait en fait pas véritablement « la foi », juste un fonds d’éducation religieuse familiale régionale qui l’avait amené à être protestant... S’il était né dans la Lorraine d’Henri de Guise, il aurait été aussi bien catholique... On n’a pas réellement la foi si on la renie pour le pouvoir...
La doctrine protestante était dès le départ, comme je l’ai expliqué, un instrument de pouvoir concurrent visant à détruire le catholicisme... La meilleure preuve en est qu’elle admet elle aussi de déléguer à autrui la relation privilégiée du croyant avec Dieu, et à un Livre censé tout expliquer (et encore, pas à lui, à son « pasteur »), alors qu’on sait très bien qui écrit ces Livres, des hommes (ou femmes) avec tous les défauts humains qui peuvent s’y greffer...
L’être humain ne devrait pas se chercher une béquille pour savoir quand il agit bien ou mal, y recourir, c’est une astuce qui mène directement aux pratiques comme les indulgences, pour se permettre de mal agir et d’être « pardonné »...
En conscience, chacun sait très bien quand ce qu’il fait est mauvais, alors qu’il ne le fasse pas et ne compte pas sur quelqu’un d’autre pour le libérer de sa culpabilité...