@Jason
Merci pour votre interprétation et le qualificatif qui va avec.
Parfois il faut quand même réfléchir, plutôt que de sauter sur les grands chevaux émotionnels sinon c’est du grand n’importe quoi.
Il y a bien des victimes réelles, voir en ce moment au moyen orient, qui demandent justice et ce n’est pas une ruse évidement, et là pour la réparation........... Une femme qui se fait violer et qui demande justice, bien évidement que ce n’est pas une ruse. Un enfant qui se fait maltraiter et qui demande justice, bien évidement que ce n’est pas une ruse. Mais ceux qui prennent l’habit de victime pour mieux par la suite vous dominer, cela n’a rien à voir avec ce que vous nommez la justice.
Utiliser la bienveillance, la compassion, voir le sentiment de culpabilité d’autrui pour ensuite en profiter pour le mettre à sa botte, c’est de cela que je parle et pas d’autre chose.
Pour votre culture : « https://journals.openedition.org/aad/3400 »
extrait : « Des méthodes et des enquêtes d’une certaine sociologie seraient construites « autour d’une conception victimaire », l’histoire moderne construirait le « récit victimaire », le maniement du « registre victimaire » constituerait un moyen d’obtention de privilèges et des droits. Les associations de victimes jouissent de la reconnaissance institutionnelle et juridique et peuvent prétendre à une place dans l’espace public qui leur confère une reconnaissance sociale et un statut. Dans les débats actuels sur les identités, le mot « victime » s’entend avec une fréquence élevée dans les discours qui circulent sur la place publique. Se présenter comme victime ou être présenté comme telle par un tiers fonctionne comme un véritable argument dans un dispositif pluri-sémiotique qui poursuit des objectifs divers. »
« Comment se construit le dispositif victimaire dans des types et des genres de discours différents ? Quels sont les procédés argumentatifs utilisés pour sa mise en circulation, comment s’articulent les arguments de type rationnel et émotionnel dans ces dispositifs ? »