@Lynwec
Ce qui fait qu’on a parfois des ministres, disons le gentiment, ignares 

Si j’ajoute « en économie », je dirais que Bruno Lemaire, en bon Gaulois, contredit votre propos (humour).

Plus sérieusement, népotisme, cooptation, communautarisme ont toujours existé. Tout est question de mesure et d’impact sur la société dans son ensemble.

Chacun se fait son opinion à ce sujet.

On pourrait être tenté de dire que le sprint en athlétisme est trusté par une communauté, sans aucune mesure. Ben non, c’est juste le talent.

On pourrait être tenté de dire que les solistes juifs en musique classique se cooptent. Ben non, c’est juste le talent.

Je crois avoir lu que durant l’Occupation, la gente médicale au plus haut niveau a peu défendu leurs collègues privés de boulot pour les raisons que l’on sait. Ont-ils soupçonné quelque chose d’anormal dans les promotions ? Si tel est le cas, ils ont probablement eu tort, car les médecins ont des clientèles privées qui confirment le talent particulier de certains, aujourd’hui comme hier.

Je ne nie pas que les minorités s’entraident et se protègent, mais mon appréciation est que c’est marginal, de l’ordre du normal en quelque sorte. Ces phénomènes n’ont aucune incidence sur les grands mouvements de plaques tectoniques qu’ils soient politiques, idéologiques ou civilisationnels.

L’histoire rapporte que les juifs ont joué un rôle dirigeant dans la Révolution Bolchévique. Phénomène politique et sociologique normal, explicable indépendamment de tout phénomène d’entraide communautaire, compte tenu de la situation des juifs dans l’Empire russe.

L’effacement du patriarcat, la montée des femmes dans les instances de décision, le déclin de la pratique religieuse, le progressisme et le transhumanisme, la montée de l’IA sont des évolutions indépendantes de ces phénomènes de népotisme, de cooptation, d’entraide communautaire.

Donc sujet d’intérêt marginal.