@Eric F
« ..s’il y a défaut de paiement on perd toute capacité d’emprunt et la monnaie... »
Oui bien sûr.
Plus que d’envisager un non paiement de la dette, en rappelant notre histoire il s’agissait plutôt de mettre le doigt sur cette prise en main des peuples par un système financier qui a trouvé le moyen de diminuer les libertés des pays inconsistants qui se sont fourvoyés dans cette voie.
Avec des dirigeants faibles et coupables et des revendications « TOUJOURS PLUS ».
Pendant ce temps les méninges des acteurs dirigeants politiques, syndicalistes, acteurs sociaux sont en panne avec pour seule bouée de secours l’emprunt aux financiers toujours plus influents. Savoir que les fonds de pension américains se financent avec la dette des pays faibles financées par les travailleurs européens devraient faire réfléchir. Payer les retraites des américains en faisant travailler plus longtemps les autres pays devraient révolter tout le monde.
On a vu avec la Grèce que les peuples « cigales » qui revendiquent toujours plus à des gouvernements faibles incapables de résister aux sirènes de l’emprunt pour se reconduire à la tête de votants qui eux ont perdu le sens de l’effort quand les privations sont nécessaires.
François de Closets avait écrit un livre « TOUJOURS PLUS » qui annonçait ce qui arrive.
« Au-delà du simple constat, Toujours plus ! pose les nouvelles règles du jeu entre les Français, celles qu’aucun gouvernement n’a encore eu le courage d’énoncer.
Au nom de l’égalité, les 54 millions de Français se proclament tous défavorisés et réclament plus d’argent mais aussi plus de droits, d’avantages, de loisirs et de garanties. »Toujours plus !«
... François de Closets dresse le nouveau palmarès des inégalités révélant les Français qui jouissent des plus hauts revenus, mais également ceux qui bénéficient de la sécurité de l’emploi, des rentes de situation, des privilèges fiscaux, des positions de monopole, du travail agréable, du temps libre, des protections renforcées, des promotions assurées, des avantages en nature, des statuts confortables et des primes généreuses. Ainsi est mise en évidence l’existence d’une France à l’abri de la crise, une véritable »privilégiature« qui englobe tout à la fois riches héritiers, opulents notaires, gros céréaliers et, plus modestes, les salariés des banques, d’E.D.F. ou des grandes entreprises. A l’opposé de ces puissantes corporations se trouve la France faible et inorganisée, celle des petits patrons, des ouvriers, des travailleurs précaires ou sans emplois. Ahurissant contraste ! Un siècle de progrès social sépare le personnel douillettement installé dans les caisses d’épargne ou au Journal officiel et les travailleurs misérables du nettoyage ou de l’habillement. Preuves à l’appui, chiffres en main, c’est la coupure en deux de notre société qui est ici dénoncée. »