@Francis, agnotologue
« Je pense que cette phrase n’est pas la bonne façon de poser le problème de la (non) conscience des IA. ». Probablement, existe-t-il une bonne « façon » ? je ne sais pas, c’est confirmé dans la conclusion de l’article où modestement, je précise que cet article n’explique pas ce que c’est la conscience. Ce que je développe en travers cet article, c’est d’écrire, qu’un « truc » appelé conscience (c’est pareil pour l’intuition) que je ne sais pas définir (approche métaphysique) peut-il émerger du matériel ? Pour le résumer autrement, c’est une réflexion entre le vitalisme (un peu aussi le dualisme de Descartes) et le matérialisme.
Affirmer que l’intuition n’est jamais fiable est une simplification excessive. L’intuition est un phénomène complexe qui mérite d’être étudié et compris. En la combinant avec le raisonnement logique, nous pouvons prendre de meilleures décisions. Einstein a souvent évoqué l’importance de l’intuition dans ses découvertes, et notamment pour la théorie de la relativité générale. Paul Dirac, l’un des pères fondateurs de la mécanique quantique, est souvent cité comme un exemple de scientifique guidé par une intuition profonde. Son équation, qui porte son nom, est considérée comme l’une des plus belles équations de la physique. Werner Heisenberg a formulé son célèbre principe d’incertitude en se basant sur des considérations intuitives sur la nature de la mesure en mécanique quantique...
Pour la deuxième raison, certes, les ordinateurs peuvent effectuer des milliards d’opérations par seconde, ce qui est bien supérieur à la vitesse de traitement de l’information par un cerveau humain. Cependant, la comparaison n’est pas tout à fait juste, les ordinateurs sont spécialisés dans certaines tâches, tandis que le cerveau humain est capable d’une grande variété de fonctions cognitives.