@Epsilone
’’ le matérialisme (...) est en train de s’effondrer. ’’
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Le vieux matérialisme a vécu, certes, mais ce n’est pas pour autant que le dualisme a gagné la bataille. L’esprit (à définir) et la matière — énergie, mais aussi les quantas, .. que ne connaissaient pas les anciens — ne font qu’un. Certain l’appellent dieu, d’autres la conscience,
matière vs esprit = entropie vs néguentropie. et c’est pourquoi l’univers est un éternel recommencement.
« Le solipsisme convivial consiste (alors) à considérer que la conscience de l’observateur est « accrochée » à l’une des branches de la fonction d’ondes ne lui permettant d’observer que la partie classique correspondante. La conscience joue en quelque sorte le rôle d’un filtre ne permettant de voir qu’une partie de la fonction d’ondes globale. »http://www.afscet.asso.fr/modelisation-quantique/2018-2019/Zwirn-solipsisme-convivial-08octobre2018.pdf
« Nous devons faire la distinction entre la conscience et l’esprit, être ouverts à la possibilité que rien n’existe en dehors de la conscience, mais que beaucoup de choses existent en dehors de notre esprit humain. La croyance que rien n’existe en dehors d’un esprit humain limité est une forme d’ignorance que l’on nomme solipsisme. Envisageons plutôt la possibilité suivante : tout, y compris tous les esprits, existe dans la conscience. Votre conscience, ma conscience et la conscience de Dieu sont la même conscience qui est la substance de toutes choses, « qui rassemble » toutes choses, qui les comprend toutes. Et cela qui « comprend » toutes choses est également ce qui contient toutes choses. La conscience est au-delà de la dualité de l’esprit et de la matière. C’est la présence sans nom et sans forme qui crée les phénomènes psychiques (les noms) et les phénomènes physiques (les formes). La forme la plus courante d’ignorance dans la culture moderne est la croyance que la conscience est un produit de l’esprit, et l’esprit un produit de la matière, un point de vue qui est à l’opposé de la simplicité de notre expérience directe, car le fondement, le point central de notre expérience directe est la conscience. Au lieu de nous en remettre à cette simple intuition, nous tombons dans le piège de la croyance, prévalente dans notre culture, qui offre une vue matérialiste de notre monde et de nous-mêmes, un point de vue qui nous prive de notre propre réalité et qui est la cause originelle de toutes nos souffrances psychologiques. » (attribué peut-être à tort par ma source dont je n’ai plus la référence, à Spinoza)
Sujet assez bien traité dans cet article