@Fanny
Bonjour Fanny
Il faut dire que ’« l’humour » c’est ce qui reste, c’est la dernière étape, l’ultime Thulé, avant la constatation amère, que tout est foutu.
On en rie de notre malheur, comme ces sorcières sabbatiques, jouissant du malheur, gavés de désespoir pour la méchanceté du monde, qui nous entraîne dans sa ronde infernale.
Certains manient l’humour, comme un faire part de décès enluminé de toutes les crapuleries, pourtant si visibles....
Certains pratiquent l’humour, parce que leurs sens profond, refuse de reconnaitre la tristesse de la situation, et admettre qu’ils en seront et en feront les frais....
Certains pratiquent l’humour, par le mensonge éhonté, parce que leurs visées sont acoquinées avec les patentés du verbe faux, et que se dédire, se médire, ruinerait la seule raison de leur existence, ici bas !
Rions nous de nous, ou bien des autres ?
Rions nous de notre impuissance, face à ce qui nous paraît si absurde, à notre raison ?
Rions nous de notre handicap, à ne pas faire fléchir cette flèche du temps, que nous savons corrompus par les empressement de certains arc-boutés, débiles ?
Gruni, comme bien d’autres, subodorent une vibration prochaine, l’humour à fleur de peau, est la chatouille annonciatrice, de choses qui se riront de nous, pauvres clowns désarticulés, devant un avenir de pendu à l’espoir.