Typiquement représentatif
d’une certaine conception de la démocratie où l’avis du people (ou du moins des
représentants ici des métiers artistiques tels que nous les montrent tout un
mode de parasites qui font pour l’essentiel métier d’entremetteurs sans oublier
de pratiquer la complaisance en s’autovalorisant
pensent-ils) sert de modèle implicite du comportement et de la réflexion en
politique comme si la notion de citoyen correctement informé, écouté et
responsabilisé, était devenu
définitivement vide de sens. Et certains font mine de s’étonner que ce que renvoient
ainsi à travers l’organisation de nos médias,
la propagande qui y coule et les
attitudes et postures de la plupart de
nos dirigeants politiques de concert avec toute une partie de la volaille
médiatique soit de plus en plus critiqué en dehors du monde occidental.Le comble,
c’est que, quand nous voyageons, nous pâtissons de cette image.
Je note par
ailleurs que la plupart de ces personnes sont très discrètes sur leurs
convictions et engagements et que c’est trop souvent une routine des
journalistes de les solliciter dans ce domaine. Discrètes à mon avis parce qu’elles
voient bien elles le biais politique que
cela génère, qu’elles exercent leur art
pour tous les publics sans se sentir obligées de se situer sur l’éphémère rosée de
l’actualité qui agitent tant les journalistes et un certain type de politiciens
et que bien sûr comme presque tout le monde elles doivent travailler et se
méfient du pouvoir de l’argent dont dépend pour l’essentiel leurs activités.