½ Comme toujours, les moments
de crise politique sont des révélateurs et aussi ceux d’une accélération des
prises de conscience politique de qui est qui.
Allons-nous
nous laisser embarquer par une extrême-droite qui a tous les défauts de la
droite y compris dans sa version macroniste mais en plus trash. Moins
compétente et expérimentée, déjà empêtrée dans des abus de biens sociaux sans
avoir eu la patience d’attendre être au pouvoir. Avec l’addiction qui lui appartient,
qui a contaminé ses partenaires de jeux électoraux et maintenant de combines gouvernementales.
Le goût prononcé de stigmatiser des parties de la population afin de désigner
des boucs émissaires bien commodes afin de détourner notre attention du problème déterminant qu’est l’emballement de la
concentration des richesses. Pour lequel
elle a voté de concert avec ses partenaires tout en racontant le contraire à
ses électeurs supposés éternellement sourds et aveugles mais informés par les
sondages commandés et sortis des officines des milliardaires qui, sachant très
bien ce qu’ils veulent, s’en sont emparés.Emballement entraînant l’affaiblissement des
moyens de l’état, la concentration du pouvoir d’informer et de fabriquer une opinion publique qui font vaciller
la possibilité d’une démocratie. L’affaiblissement
des grandes institutions de la cohésion
sociale. L’école, la santé, la culture, la recherche publique, la sécurité, la
justice, l’agriculture, le logement, les
transports, la fourniture d’énergies, d’eau, la préservation de lieux de vie et
d’air sains et protégés. Dans une fuite en avant dont nous avons un exemple
édifiant outre-atlantique.