2/2 Il y a de grands donneurs de
leçons de démocratie à tout va (accessoirement toujours élus par défaut puis
désavoués dans les urnes) qui prennent à ce point leurs concitoyens pour des
imbéciles qu’ils veulent supprimer le
mouvement politique qui a fait qu’on trouve encore en France une gauche
authentique ayant qui plus est sorti ses autres composantes du risque de la disparition.
Quand on a à
ce point peur de la démocratie et de ses
concitoyens, avec certes de bonnes raisons, alors, sans cesse, il faut parler « d’extrême »-gauche
et chercher à lui coller toutes sortes d’infamies au point que cela finisse par
apparaître comme un toc de qui, dépassé par la situation à laquelle il a
contribué, ne sait plus comment assumer
ses responsabilités ni s’expliquer. Lancé maintenant dans une fuite en avant en cherchant à reproposer d’anciennes chimères déjà éventées. Cela concerne, qui ne
l’a pas compris, bien sûr bien plus que la macronie.
Tenter donc pour la énième fois de disqualifier un
adversaire résolu et persévérant qui ne
lâche pas prise mais au contraire qui est toujours à la pointe d’un travail de
réinformation, d’analyes, de propositions, parce que la pire des choses et du
risque à ne surtout pas prendre, ce serait de s’appuyer sur une information partagée de
qualité, source de débats sans concession mais efficaces et respectueux avec
des citoyens respectés qui auraient les moyens institutionnels de l’être. Avec
d’autres moyens institutionnels aussi permettant
d’arbitrer les grandes décisions et enjeux concernant l’intérêt général. Une
démocratie à laquelle ont aspiré nos prédécesseurs sans jamais vraiment la connaître. Toujours
détournée et dévoyée. Nous voyons bien que nous avons tous à faire un apprentissage accéléré de la
démocratie si nous voulons pouvoir faire face aux difficultés qui s’annoncent
en commençant par dépasser celles de l’héritage de ceux qui font comme s’ils n’en
étaient pas responsables. Parce que sinon, ce sera le sort des passagers du
Titanic qui nous sera réservé. Les classes supérieures et un peu de leur domesticité ont bénéficié de
l’essentiel des canaux de sauvetage et les autres ont coulé après s’être
affrontés pour des ressources qu’ils n’avaient plus. C’est à méditer parce que
le processus est en cours ici et ailleurs dans le monde. Avançons résolument et
soyons au côté des responsables politiques qui travaillent depuis longtemps
sans avoir rien à cacher à une transformation
économique, sociale et institutionnelle et à un respect du droit international
au service de la paix. N’oublions jamais, contrairement au conditionnement
permanent des médias qui font de nous des clients à la recherche d’un
fournisseur qui nous appâte et s’occupe de tout, c’est nous qui faisons entrer
et sortir du terrain nos représentants
et qui bientôt si nous le voulons trouverons à exercer notre citoyenneté à la
hauteur des savoirs et outils dorénavant disponibles.