Nous pouvons effectivement considérer que la création de l’Etat sioniste en 1947 par le vote « tronqué » de l’ONU portait dans son essence même les limites de cet Ets « pour les juifs » proclamé dès le départ des Britanniques, le 14 mai 1948.

La vraie problématique, c’est que dès le 15 mai, la guerre entre Israéliens et Arabes commençait et qu’elle dure depuis 76 ans, si l’on observe l’Histoire dans son temps long.

Mais il faut revenir en arrière dans le temps pour comprendre pourquoi Israël est condamné à disparaître.

Quand Théodore HERZL Publia son livre Die Juden Staat, à la fin du XIXè siècle, la raison avancée était qu’en réunissant tous les juifs sur une même terre, ils n’auraient plus à subir les persécutions et autres pogroms que l’Europe chrétienne leur faisait subir depuis des siècles (même si cela mérite une réécriture plus juste, comme cela fut réalisé pour les persécutions chrétiennes dans l’Empire romain qui ont été présentes comme permanentes pendant plus de trois siècles, alors que les persécutions d’origine étatique sont peu nombreuses : Néron et Dioclétien surtout). Le reste était parcellaire et sporadique).

Or depuis la création de l’Etat hébreu, jamais les juifs n’ont été plus plus menacés et loin de la sérénité dont rêvait Herzl.

Il existe donc un raté dans cette histoire, qui est l’origine même de la création de cet Etat, à savoir les mensonges, la falsification de l’histoire juive et la volonté affichée dès le début d’arriver à la réalisation du Grand Israël par tous les moyens.

Une grave erreur qu’une étude approfondie des réalités historique et de la sagesse qui devait en découler. Cela d’autant plus que le sionisme est à l’origine athée, nationaliste et marxiste, c’est-à-dire, en totale opposition avec le judaïsme orthodoxe ou originel.

Il n’est donc pas étonnant de voir les juifs orthodoxes s’opposer avec véhémence au sionisme. Preuve qu’antisionisme et « antisémitisme » n’ont pas la même signification, sauf quand cela arrange les sionistes hystériques.