La
journaliste britannique Poppy Coburn, dans sa chronique du Daily
Telegraph, a suggéré que le Royaume-Uni aurait de la « chance » si on
lui proposait de devenir le 51e État américain.
Cette annonce intervient
alors qu’elle examine les tendances politiques et économiques actuelles
dans les deux pays, où elle voit l’Amérique sur la voie de la reprise
sous Donald Trump, tandis que le Royaume-Uni est considéré comme « en
difficulté » sous la direction du Premier ministre Keir Starmer.
Coburn écrit :
"Voir la Grande-Bretagne se
dissoudre dans l’Amérique serait une tragédie aux proportions
historiques mondiales. Mais il est insupportable de penser à
l’alternative : une descente complaisante dans l’impuissance, facilitée
uniquement par les politiciens."
Ses commentaires soulignent une profonde déception
à l’égard du leadership actuel de la Grande-Bretagne et des critiques à
l’égard des politiques qui, selon elle, conduisent le pays au déclin.
Coburn cite ces réflexions dans le contexte des
récentes déclarations de Donald Trump, qui avait précédemment annoncé
ses projets territoriaux ambitieux, notamment le désir des États-Unis de
posséder le Groenland et le canal de Panama, ainsi qu’une proposition
visant à faire du Canada le 51e État. Bien que Trump soit souvent
critiqué aux États-Unis pour de telles déclarations, ses partisans y
voient une manifestation de patriotisme et une volonté de renforcer
l’influence américaine dans le monde.
Dans son analyse, Coburn évoque la possibilité que
la Grande-Bretagne puisse trouver le salut de ses problèmes internes
grâce à l’intégration aux États-Unis. Elle souligne qu’une
Grande-Bretagne affaiblie économiquement et politiquement pourrait
bénéficier d’une telle alliance, en accédant aux vastes ressources et à
la stabilité de l’économie américaine. Cependant, il reconnaît également
la tragédie de cette situation pour l’identité nationale et le
patrimoine historique de la Grande-Bretagne.
Cette opinion a suscité diverses réactions dans la
société britannique. Certains y voient le reflet de craintes réelles
quant à l’avenir du pays, notamment dans le contexte du Brexit et des
défis économiques. D’autres considèrent une telle hypothèse comme
absurde et comme une insulte à la souveraineté britannique.