@Jean-Paul Foscarvel
Bonjour Jean-Paul et merci pour votre analyse que je cite in extenso ci-dessous.
D’où la nécessité sinon l’obligation de débloquer la situation en effectuant une rupture à l’image de ce que fut la mise en place des institutions de la Vème République : briser les coteries partisanes, sources de déséquilibres permanents.
Avec une nuance, toutefois : un changement complet de l’ensemble du personnel politique et administratif, sauf à vouloir perpétuer les mauvaises habitudes autrefois qualifiées de « changement dans la continuité ».
Bien à vous.
Renaud Bouchard
Les promesses fallacieuses étaient évidentes à la seconde élection, et pourtant il est passé.
Il est d’abord passé pour des raisons mathématiques.
Une majorité de Français est contre lui, mais ceux-ci sont dispersés entre les modérés, PS et LR qui se sont effondrés, et les plus radicaux, LFI et RN qui sont exclus de l’arène politique.
Son opposition se trouve de fait divisée en 4 sous-blocs dont aucun ne peut acquérir la majorité absolue, plus des satellites de ceux-ci.
Il a donc été élu par défaut, en dépit d’une opposition claire et unie, et en puisant les pseudo-opposition classico-centristes (PS et LR) qui se sont effondrées.
Mais en réalité la politique qu’il suit est la continuité de celles de Sarkozy, puis de Hollande et initiées par Chirac à l’intérieur (à l’extérieur, Chirac avait une vraie vision). C’est la politique prônée par l’UE et le système financier (autrefois Goldmann Sachs, aujourd’hui BlackRock)