@Fergus
ni l’article de la Déclaration des Droits de l’Homme ni la loi française n’interdisent aux citoyens de rester dans le doute en l’absence de preuve dans un sens ou un autre. Est-ce si difficile à comprendre ???
Houlà !!! Il ne s’agit pas d’interdire à quiconque de s’assoir sur ce que le droit écrit exprime très clairement, vous remarquerez simplement que la notion de doute n’est pas présente dans cet article de Droits de l’ Homme.
En terme clair : « La présomption d’innocence est un principe juridique fondamental selon lequel toute personne accusée d’une infraction est considérée comme innocente tant que sa culpabilité n’a pas été légalement et définitivement établie par un jugement. »
On peut même ajouter : « En l’absence de jugement, notamment en cas de non-lieu, la présomption d’innocence demeure pleinement applicable, signifiant que la personne concernée ne peut être considérée comme coupable, aucune condamnation n’ayant été prononcée à son encontre. »
Après, vous pouvez faire vos propres règles de droit et déclarer que la personne qui bénéficie d’un non-lieu est peut-être coupable…
Et ne cherchez pas à nous faire croire que vous n’avez jamais de doute lors de certains non-lieu ! Vous n’auriez pas la moindre chance de convaincre quiconque !!
Contrairement à vous, je n’ai pas cette prétention à juger sur la base d’éléments partiels, reportés ou non dans les médias, je n’ai pas la chance d’assister au débat contradictoire qui est au cœur de la justice, je n’ai pas accès aux pièces officielles dans un sens ou un autre, je ne suis ni juge, ni procureur, ni juré, ni avocat...
C’est votre affaire de faire fi de tout cela, pas moi ... Que vous le croyiez ou pas, je vous dirais bien ce que Chirac avait répondu dans ces circonstances : « cela m’en touche une sans faire bouger l’autre ».