Pierre Hillard son itinénaire :
depuis à peu près 2010, ses analyses sont orientées de cette façon : il existe un complot universel contre la chrétienté et à partir de là , il sélectionne les faits qui vont dans ce sens et les interprète exclusivement de cette façon.
Avant cela, il mettait le frein à main, il se contentait d’énumérer des faits et tenait à conserver une forme universitaire pour être invité dans les médias , et c’est à cette époque qu’il avait écrit sur les euro- régions ( et qu’il avait écrit d’autres livres assez bon comme « la marche irrésistible du nouvel ordre mondial » et « la fondation Bertelsmann et la gouvernance mondiale »).
Ce n’est qu’à partir du moment ou ’il renoncé à jouer au spécialiste médiatique (car malgré quelques rares invitations, ce n’était pas très juteux pour lui ) et qu’il a découvert le potentiel des médias alternatifs, qu’il s’est lâché. Aujourd’hui, même la fragmentation des continents (thèses sur laquelle il y’aurait beaucoup à redire ) n’est chez lui qu’une pièce du puzzle du grand complot contre la chrétienté. Le problème n’est pas de faire du prosélytisme (chacun fait ce qu’il veut après tout) mais sa méthodologie qui a une incidence sur l’interprétation des faits qu’il rapporte.
Etant catholique , il part du postulat d’un grand complot universel contre le christianisme et sélectionne et analyse les faits selon ce prisme. C’est un biais méthodologique qui rend caduque ses analyses.