Bonjour,
Les maires ne renseignent
que très rarement les habitants sur les plans d’aménagement de leur
commune. Soit dit en passant, le terme d’urbanisme (urba = ville) ne
s’applique que pour l’aménagement de l’espace des villes. Il
faudrait dire pour les campagnes, plan d’aménagement des espaces
ruraux. Mais, bon.
Un PLUI (Plan Local
d’Urbanisme Intercommunal) regroupant 8 ou 9 communes, établi sur
une période de 7 ans et qui a coûté 350000 € n’a fait
l’objet d’une présentation au public que lorsqu’il a été réalisé
dans sa version quasi-finale. Car après adoption par
l’intercommunalité, les habitants ont 2 mois pour faire valoir leurs
réclamation. Et c’est au bon vouloir d’une commission Lambda de
satisfaire leurs demandes. C’est tout dire. C’est la procédure.
Et il ne tient qu ’au bon vouloir des maires d’en parler avant
ou pas. Entre temps, tout se passe a huis-clos.
Pour ce qui est des volets
paysagers, il n’y a aucune discussion. Et on se retrouve avec des
lotissements de 12, 15 et plus, maisons, avec des cahiers des charges
draconiens, écrits d’avance. Que ça plaise ou non, c’est comme ça.
Par un coup de baguette
magique, pour des terrains diffus, un champ de patates d’un hectare
qui vaut 4000 €, lorsqu’il devient constructible et divisé en 5
parcelles de 2000 m² à 40000€ pièce, passe de 4000 € à 200000 €,
et c’est considéré comme prix moyen. On peut imaginer les
intrigues, les combines et dessous de tables derrière une telle
opération !
La densité d’occupation
se calcule au nombre d’habitants par hectare (comme pour l’élevage)
ou le nombre de maisons par hectare.
Mais personne ne corrigera
ces injustices, car le public n’en sait rien et les élus ne veulent
pas changer ces pouvoirs ancrés dans des procédures scandaleuses.