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Commentaire de Ploum

sur Voter Bayrou, se faire plaisir


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Ploum (---.---.200.108) 21 mars 2007 16:20

Si d’après vous je soutiens qu’il faut supprimer l’élection ou bien carrément ne rien dire pour ne pas se faire haïr, c’est que vous ne m’avez effectivement pas bien suivi.

Mon propos est simple : pour redresser un pays, il faut avoir l’adhésion de sa population, sinon de toute façon se sera le blocage ou l’echec car la population n’y croira pas. C’est d’ailleurs plus ou moins ce qui se passe depuis 30 ans, avec le résultat que l’on sait et qui contribue à creuser le fossé existant entre les divers acteurs du paysage français (exemple simple : syndicats et medef, 2 directions différentes, aucune confiance l’un envers l’autre et au final peu de monde ne fait confiance aux 2 pour aller dans le bon sens).

Au lieu de proposer des projets de société visant à réconcilier toutes les franges de la population, la quasi totalité des candidats se borne à proposer un projet pour son petit camp, avec une tripotée de promesses en veux tu en voila qui n’existent qu’à des fins électorales pour s’attirer les faveurs ponctuelles de certaines catégories, promesses qui bien sur passeront à la trappe (c’est la maladie des hommes et femmes politiques).

Concrètement, tous les pays qui ont réussi à sortir de ce genre de crise l’ont fait en réinstaurant des projets gagnant-gagnants et admettant une bonne fois pour toute que les projets qui ne favorisent qu’une minorité de la population sont voués à l’echec. Or, quand on éxamine les projets des candidats à la présidentielle française, absolument aucun n’est construit dans cette optique, et ce même si les candidats et les partisans clament haut et fort le contraire, tous les projets sans exception ont un impact fortement nagétif et sans contrepartie pour une part très importante de la population qui est désignée comme ’bouc-émissaire’, même si le mot est volontairement fort.

Ce qui manque à la France, ce n’est pas la Rupture ou l’Ordre juste, c’est la culture du gagnant-gagnant, car tant qu’il y aura des perdants, on ne remontra pas la pente.


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