Intéressante cette carte : on y apprend que le Canada est le deuxième pays disposant disposant des plus grandes réserves de pétrole, derrière l’Arabie Saoudite.
Cela n’est pas étonnant : l’état canadien de l’Alberta regorge de sables bitumeux (ou sables pétrolifères ou encore bitumineux) qui est une « source non conventionnelle » selon l’article de Wikipédia. L’extraction du pétrole de ceux-ci est très couteuse, mais est finalement devenue rentable avec l’envolée des prix du baril de brut.
Elle consiste à collecter le sable, et à le chauffer avec de la vapeur d’eau qui liquifie le pétrole et le sépare du sable. En faisant décanter l’eau rejetée, on récupère le pétrole qui remonte à la surface, comme toute huile le fait sur de l’eau. Comme c’est une opération de très grande envergure, on y utilise les camions les plus gros de la planète : ils pèsent 300 tonnes chacun ! C’est d’ailleurs suite à un reportage de propagande du National Géographic à la gloire de ces hommes et femmes ordinaires courageux et qui ne font que leur travail font un travail admirable que j’ai eu connaissance des ces informations.
Mais voilà, l’impact sur l’environnement est une catastrophe. L’extraction du sable se fait à ciel ouvert sur d’immenses surfaces. Les paysage est littéralement sens dessus dessous ; la forêt boréale est détruite. Et toujours selon l’article de wikipédia, il faut deux tonnes de sable pour obtenir un baril de pétrole, et 80 Kg de gaz à effet de serre plus des eaux usées... Et comme en plus l’extraction rejette de l’anhydride sulfureux dans l’atmosphère, celui-ci se transforme en acide sulfurique que l’on retrouve après sous forme de pluie acide, qui détruit les forêt du continent...