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Commentaire de Antoine

sur La mort d'un pote


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Antoine (---.---.178.133) 5 juin 2006 19:20

« Je suis au cimetière de Pantin, je jette des poignées de terre sur le cercueil d’Ilan Halimi, mais c’est la République que j’enterre. Je suis à la synagogue de la Victoire, je me recueille sur la mémoire du défunt, mais c’est pour la France que je prie. Je suis à la Nation, je marche pour un dernier hommage à la victime, mais c’est le deuil de mon pays que je porte. Nous le portons tous, manifestants de ce dimanche 26 février. J’ai dans la gorge un parfum d’échec, celui de n’avoir pas réussi à sauver la République. Il me semble qu’elle s’en est allée d’un cancer qui la rongeait depuis longtemps, et que les manifs et les coups de gueule, comme autant de chimiothérapies, n’auront pas soigné. Il me semble surtout que les cinq années qui nous séparent du précédent millénaire n’auront rien été que la chronique d’une mort annoncée... »

Je reprends l’extrait de l’article....joli morceau de pathos et mme s’il y a lieu de se poser légitimement des questions, je ne serais pas aussi pessimiste.

Après tout si les bons sentiments ne font pas de la bonne littérature, les mauvais sentiments ou les inquiétudes n’en font pas non plus.

Confiance.


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