Quelques notes :
« Malheureusement, l’Espéranto resta, avec ses règles grammaticales, inchangé. »
Rien de malheureux dedans. Il existe des tas de soi-disant « améliorations » de l’espéranto, donc la VO a aussi le droit d’exister.
« développèrent une langue qui est l’une des plus facile sur le globe, en étant en même temps l’une des plus précises »
Moins précise que l’espéranto tout de même. Que veut dire exactement « linguo supleanta Ido » ?
« les résultats en font une langue très riche et utilisée dans plusieurs domaines comme la littérature, la poésie et les voyages »
La littérature, hélas, offre peu de choix...
« ses consonnes chapautées d’un accent circonflexe et ses complications inutiles ont repoussées bien des gens qui étaient pourtant attirés par l’idée que l’Espéranto personnifie. »
J’aime les chapeaux. Ils donnent une touche personnelle et inimitable à cette langue. Pour les complications « inutiles », c’est juste un point de vue...
« Pour différentes raisons, nous avons choisi que cette langue soit l’Anglais »
« Nous » avons choisi ?.. Avec l’anglais comme seul « choix » de LV1 ? Avec les journalistes qui se gargarisent d’anglicismes, en se croyant modernes ? Avec les entreprises qui exigent un TOEIC juste pour faire chic, même si le poste ne demande aucune connaissance des langues étrganères ?...
« Ne serait-il pas mieux que cette langue auxiliaire soit une autre ? »
Oui, je suis d’accord.
« C’est une langue qui est apparue de la réforme de l’Esperanto, l’Ido a été développé par une équipe de scientifiques et linguistes pendant plusieurs années et le résultat a été une langue qui est la plus pratique qui n’a jamais été inventée. »
La promotion de cette langue à l’époque a été une chose assez honteuse, car basée sur un mensonge. Perso je m’en fiche, mais l’ido a jeté les racines autres que grecques et latines. En quoi « kaudo » est mieux que « vosto », par exemple ? Par le même coup, il a perdu de l’internationalité. L’espéranto est amusant, il permet l’ordre des mots proche de n’importe quelle langue. L’ido n’a pas non plus ce côté amusant qui donne du plaisir intellectuel à ceux qui étudient l’espéranto...
Ĝis !