De rien, mais je le répète, je travaille pour Microsoft mais je ne suis pas employé, d’où ma distance vis à vis de cette entreprise.
Ce dont tu parles est en effet bien probable. Aujourd’hui, pour mes tâches quotidiennes (lecture de mails, synchronisation des flux RSS, accès au web ’basique’), je peux tout faire via ma connexion mobile (le GRPS est suffisant), via Opera mini installé sur mon Motorola Razr. Si l’on suppose un appreil de plus grand taille, par exemple celle d’un origami, avec le processeur Intel basse consomation (il est sorti il y a quelques jours, je crois), on pourrait très facilement imaginer un appareil petit, avec juste un système d’exploitation de base, robuste et performant (un linux par exemple), avec comme seul logiciel un navigateur.
La seule chose qui m’empêcherai de switcher vers ce modèle de travail est la réactivité encore trop lente (tout passe par des requêtes, ce qui sera toujours plus long qu’un logiciel complètement dispo hors ligne), et l’offre peu attrayante.
Je veux dire par là que pour la lecture de flux RSS, Google Reader est l’outil parfait, selon moi. Je l’utilise depuis plusieurs mois et je n’ai rien à redire. Pareil pour Google Mail. Mais Google Pages est trop limité (peut être est-ce le concept du produit après tout ?) et lorsque je regarde Spreadsheet, après deux journée d’utilisation, la réactivité est très décevante, contrairement aux outils de partage et de travail colaboratif. Mais Google étant une société innovatrice, elle est l’une des première à proposer de tels outils et on peut saluer le geste et la performance.
Le jour où des outils tels que Fireworks (ou Adobe Illustrator) seront disponible sur le web, avec une qualité et une réactivité similaire, là c’est sûr, certains devront vraiment se faire du soucis.
Car avec de tels logiciels disponible sur Internet, le coût du développement est moindre, car il suffit de supporter un navigateur (Firefox ou Opera par exemple - IE6 est à abattre) pour supporter la plupart des systèmes d’exploitations (ie Windows, Mac, Linux, etc...). Alors que Adobe par exemple, doit développer un logiciel compatible PC, compatible Mac OS (UB), ce qui multiplie les coûts de développement.