« Plus qu’un nouveau courant technologique, la nanotechnologie est plutôt un Tsunami technologique : on ne s’aperçoit de l’immensité de la vague que quand elle est au dessus de nous. On dénombre déjà sur le marché 720 produits contenant des nano particules et cela inclut les aliments, les cosmétiques, ainsi que les produits pharmaceutiques. De plus, il n’existe aucun type de régulation et règlement d’étiquettage ni aucune évaluation de ses possibles impacts ». (Pat Mooney, directeur de la ETC (Groupe d’action sur l’Érosion, Technologie et Concentration)).
Selon Mooney, sans que la société nous en ait avisé, nous sommes en train de vivre une phase de transition entre ce que l’on appelait les OGM à des OAM (Organismes atomiquement modifiés) ; ou bien de l’ingénierie génétique à la géo-ingénierie (manipulation des climats et des phénomènes naturels) et de l’époque des transgéniques à l’ère des transatomiques, et tout cela sans l’analyse et les précautions que cela implique étant donné l’envergure et la portée de ces nouvelles technologies.
Au niveau nanométrique, se mettent en fonction les effets quantiques : la matière change ses propriétés physiques et chimiques tel comme nous les connaissons. Par exemple, des matières molles peuvent devenir extraordinairement dures ou encore peuvent changer de couleur, leur conductivité électrique et thermique, ainsi que leur réactivité chimique. L’exploitation de ces propriétés à des fins industrielles, n’est plus aujourd’hui une théorie.
Au niveau mondial, la nanotechnologie gère actuellement un marché de 50 milliards de dollars, mais selon la fondation nationale des sciences des États-Unis, le marché des produits nano-technologiques atteindra le billion de dollars pour l’année 2011.
Des analystes de cette industrie estiment par la suite que seulement 3 ans après, c’est-à-dire en 2014, ce marché atteindra les 2,6 billions de dollars. Ce qui équivaut à 10 fois celui de la biotechnologie et est égal aux profits du secteur informatique et celui des communications réunis ensemble.
Parmi les produits qui circulent sur le marché, il y a les crèmes solaires, les cosmétiques, comme les crèmes antirides, qui contiennent des nano particules ou des nano capsules - pour que la consommation en soit plus effective - ; mais ceci pourrait entraîner des conséquences sur la santé de ceux qui en font usage.
Que dire de la substitution des matières premières comme le caoutchouc ? La même chose pourrait arriver avec les fibres textiles comme le coton. On utilise déjà des nano-particules pour créer des textiles synthétiques, douceur et de fraîcheur du coton, et qui ne se salissent pas en plus !
Et les brevets nano-technologiques peuvent êtres la clé pour un contrôle corporatif de toute la matière vivante et non-vivante jamais vus auparavant. En brevetant des atomes ou les constructions nano-technologiques qui permettent de monopoliser des combinaisons essentielles du tableau périodique des éléments, on atteindrait un contrôle sans précédent. Actuellement, ce genre de brevet existe déjà.
En plus, pensez-vous que la gente « Militaro industrielle » va laisser passer cet aubaine ?
Alors, pour ou contre ? Le proche avenir nous le dira !
Money is Money )
18/06 17:08 - Ozar21
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28/11 00:21 - d a
il faut surtout craindre les finaceurs et leurs ethiques ! et sortir l’humanité de la (...)
04/08 22:21 - axion
En tout cas, si les chercheurs ne cherchaient que là où le consensus d’une population (...)
28/06 23:14 - flop
20/06 12:05 - Yannick Comenge
L’expérience de chercheur que j’ai est assez enthousiasmante dans le sens ou (...)
13/06 16:51 - Marsupilami
@ Ludovic Ouaf ! Le « scientifiquement correct ne vaut donc pas mieux que le »politiquement (...)
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