Je vais réagir un petit peu...
Déjà, certains soupçonnent l’espionnite aigüe avec les nanotech... Bon, ben, sans vouloir vous offenser, on a pas attendu les nanotech pour les affaires des écoutes téléphoniques de l’Elysée et l’affaire Schuller-Maréchal... Donc l’espionnite, ça existe déjà, c’est un mal humain.
Ensuite, c’est évident que les scientifiques ne sont pas des surhommes idéaux, ceci dit, essayez de faire passer un contrat CNRS, vous verrez que ce n’est pas aussi facile de faire n’importe quoi en recherche... Certains ont la paranoïa des risques et dangers de la recherche : c’est vrai ça existe : le nucléaire nous a donné Hiroshima, Tchernobyl, des déchêts à stocker d’un côté, mais de l’autre, une énergie de substitution au pétrole, des outils d’analyse, etc... Toute découverte peut être exploitée dans un sens ou dans un autre.
Il est clair qu’actuellement, la recherche est pas mal tourné vers le domaine militaire car la Défense reste l’un des seuls financiers publics. Ceci dit, les écrans Plasma ont d’abord été utilisé dans les avions de chasse avant de pouvoir être commercialisé à plus grande échelle...
Il est vrai que le secret défense n’aid epas et fait un peu peur, mais d’un autre côté l’espionnage industriel est un fait, même après la guerre froide (on se souvient de la taupe du CEA qui vendait des infos aux services secrets de l’Est...).
Maintenant, les critiques anarcho-anti-nano sont un peu confuse car elle sous-tendrait que les scientifiques ne font qu’aggraver notre qualité de vie en général. C’est faux : l’espérance de vie augmente, le travail est moins contraignant, les transports sont de plus en plus rapides et de moins en moins polluants, il faudrait arrêter de ne mettre que du mal sur le dos des scientifiques !!!!
Toutefois, il est toujours bon d’avoir une opposition, mais le problème est que l’on ignore tout des débouchés scientifiques en question : faut-il avoir peur dès le début de la recherche sur ces technologies, avant même la commercialisation ?
Si je prend le cas des OGM : je suis contre le principe de mise en vente d’aliments OGM. Mais pour les applications médicales. Alors qwu’on continue la recherche sous serre (pour ne pas contaminer l’extérieur), mais qu’on ne commercialise pas d’aliments OGM. (il me semble que c’est ce que la mère Voynet avait conclus mais entretemps, c’est un peu devenu n’importe quoi les cultures OGM... Mais ça ne justifie pas le saccage, si un individu bousillait mes travaux de thèse, il aurait eu intérêt à courrir vite...)