Bonjour, c’est Yves.
Je trouve que votre article est un ramassis de stupidités et d’affirmations méprisantes :
« Il n’y a pas si longtemps l’informatique était une affaire de spécialistes (au comportement d’aristocrates),... »
Non, ce pas longtemps, j’en fait partie, et même à l’époque du DOS l’informatique était accessible techniquement. La barrière se situait plus au niveau du prix : l’ordinateur individuel, + l’imprimante pour que ça serve à quelque chose, représentait un investissement que tous ne pouvaient se permettre, loin de là. De plus, l’utilité n’en était pas aussi flagrante qu’aujourd’hui, où l’accès à Internet devient quasi-indispensable.
Quant au comportement d’aristocrate, permettez-moi, mon cher, de me gausser. Ha ha ha.
« ... la révolution menée par Steve Jobs ... » : ça se discute. Dans le monde informatique, tout le monde sait que la souris, l’interface graphique, le Postscript sont des créations de Rank Xérox. C’est vrai qu’il les a popularisées le premier, mais je tiens à ce bémol.
« ...des centaines de millions de personnes qui se connectent [...] en s’affranchissant de toute connaissance technique pour communiquer. » : pas si simple à affirmer, cela vous semble peut-être aisé à vous, mais ce n’est pas le cas de tous. Pour certaines personnes, naviguer sur Internet, mettre un texte en forme, remplir un formulaire électronique, ... sont tout sauf une évidence. Comme malheureusement posséder ce savoir devient de plus en plus indispensable, ces personnes (sans parler de celles qui n’ont pas d’ordi) sont laissées sur le bord de la route.
Bref, je ne vais pas tout reprendre mot à mot, mais ce texte est une vision du monde raccourcie et édulcorée. Il correspond en fait à une adaptation de la réalité à vos espoirs, voire vos fantasmes.
Je relèverai tout de même deux autres points : la traduction en temps réel : ah bon, vous avez vu ça où ? Les meilleurs chercheurs ne peuvent toujours pas traduire « L’esprit est fort mais la chair est faible ». La traduction existe mais est très dépendante du domaine d’application du texte. Traduire une notice technique oui, du Baudelaire non.
Quand au « ...petit Napoléon [qui] rêve de pouvoir. », j’ose espérer que ce qui n’est qu’une affirmation diffamante dénuée de toute analyse n’augure pas de ce qui sera demain la démocratie telle que vous la voyez, c’est à dire privée d’intelligence.
Vous saluant froidement,
Yves.