Maoïste, moi, vous plaisantez ?
Et voilà, vous tombez dans le panneau de la complexité ! Evidemment, il faut être à même d’appréhender la complexité de ceux qui ont créé des règles complexes, quand on est à la tête de grandes entreprises, mais ce n’est pas forcément la voie de sortie !
Pas à long terme en tout cas.
Mais oui, il faut se planter de temps en temps. Demandez aux Américains ce qu’ils pensent des chefs d’entreprise qui se plantent : c’est plutôt un atout d’avoir connu l’échec au moins une fois. On en tire des leçons ! Que celui qui n’a jamais rien fait...
« Quant aux »il vaut mieux faire moins d’études pour innover« ... » dites-vous. Bien sûr, je suis un peu provocateur, mais il y a de hautes études qui sont un handicap et à l’opposé, comme je le disais, des formations qui, elles, mènent quelque part. Je parlais des professions d’ingénieur ou des formations type INSEAD. En tout cas, rien à voir avec l’ENA, ça, c’est sûr !
Mais là encore, il y a des tas de types bardés de diplôme qui arrivent sur le terrain, avec l’arrogance que leur confèrent ces titres et connaissances théoriques et qui doivent réapprendre en démarrant à zéro. En France, on privilégie beaucoup trop le savoir théorique au détriment de l’expérience.
Quelqu’un qui démarre dans sa branche à 15-16 ans à un poste technique a dix ans d’avance sur ces futurs hauts-cadres qui arrivent dans la même entreprise et qui n’ont jamais été confrontés à quelque chose de réel, n’ont pas l’expérience de la gestion des relations humaines, du travail en équipe, etc. L’expérience est irremplaçable et elle rend humble.