Les organismes de crédit offrent-ils des crédits aux mineurs ?
Quoi qu’il en soit, l’image du casseur miséreux ne colle pas. Ils ont de l’aisance matérielle. Ce qui n’est pas le cas de leur victimes habituelles.
Que ce soit lié à leurs valeurs, valeurs présentées comme modèle par une partie de notre société (largement loin de faire consensus néanmoins), soit. Mais ça ne change pas les données factuelles.
Par ailleurs, comparer le taux d’élucidation avec un taux de poursuite n’a aucun sens. Entendons-nous sur les termes : si quelqu’un est traduit devant la justice, c’est qu’il est poursuivit. Donc 100 % des personnes « présentées à la justice », comparaissant, sont poursuivies ! A quoi correspondent vos 80 % ? S’il s’agit des condamnations, je dois dire que ce chiffre à de quoi impressionner et semble peu conforme à ce qui apparaît habituellement : d’où vient ce chiffre ? Un tel chiffre serait d’ailleurs à mettre à l’avantage de ceux ayant traduit les individus devant la justice...
Pour ce qui est du taux d’élucidation, c’est à dire du nombre de délits pour lesquels on traduit quelqu’un en justice, il va sans dire que ça dépend de multiples facteurs mais c’est incomparable avec ce que fait la justice. La Justice n’a court que parce que la police élucide des affaires (ou presque). Toutes les affaires ne peuvent être élucidés, c’est un challenge d’abaisser le taux d’élucidation. A la justice, on ne demande que faire se dérouler les procès prévus... Et il n’y a aucun intérêt à se vanter de taux de condamnations ou de poursuites. Ce n’est pas une victoire pour la justice de condamner ou relaxer quelqu’un, elle n’a pas d’autre option.
Quand au taux d’élucidation, rappelons néanmoins qu’à trop se focaliser dessus, on incite évidemment les services enquêteurs à mettre de coté les affaires plus complexes et à privilégier le facile, parfois en dépit du fait que des affaires complexes puissent être plus graves.