@ l’auteur
« De surcroît il ne s’agit que d’un avis qui est asséné sans aucune argumentation ».
La politique cher ami n’est pas basée sur des argumentations.
La preuve, FB dans son programme affirme sans argumentation et sans honte d’ailleurs :
A propos du traité sur l’UE : « D’abord, le texte était illisible, et tous les livres écrits pour le « oui » n’y ont rien fait ; les citoyens ne voulaient pas qu’on leur explique ». Plus loin, FB assène « Un autre projet européen doit s’exprimer ».
Où est l’argument ? Que les gens n’ont rien compris ? Qu’on leur a mal expliqué ? La manière pas plus que le contenu n’y feront ! Hypocrisie que de la part de FB !
A propos de la loi DADVSI, « ...le financement de la culture assuré ». FB emboîte le pas de l’autorité supérieure des médias qu’il critique tant depuis le début de la campagne présidentielle :
En France, le président du directoire d’Arte, Jerôme Clément, dans un entretien à « Les Echos » du 23 janvier 2007, déclare que « sur la question du financement du service audiovisuel public [...] l’Etat devra trouver de nouvelles ressources. [...] soit un élargissement de l’assiette de la redevance aux nouveaux moyens de réception de la télévision comme le PC. C’est une question politique et l’Etat ne peut pas éternellement la différer. Certes, nous sommes en période électorale et tout est gelé »...
FB veut effectivement assurer le financement de l’audiovisuel et augmenter les droits. Tous ses pseudo-arguments du style : « La copie privée, pour un usage personnel, familial ou amical, est un droit pour le consommateur, pour le citoyen qui se cultive et recherche un épanouissement », c’est de la démagogie électorale. L’argument tombe à plat !
A propos de la santé, même manque d’argument en faveur de son programme :« Il faut donner à la gestion de nos politiques de santé une dimension régionale pour que les besoins de santé soient identifiés, qu’ils obtiennent une réponse adaptée, que puissent y participer des partenaires légitimement représentés ».
Le seul Hic dans son histoire, c’est le dossier médical informatisé : « Il faut institutionnaliser la participation des médecins à la réflexion et à la décision, changer les pratiques professionnelles de décideurs habitués au secret et au soupçon », ce qui revient tout bonnement à organiser une concurrence entre les médecins, qui deviendront de droit ou de fait les salariés des assureurs régionaux avec la fin du monopole de la CNAM. Politique d’ailleurs relayée par la commission européenne qui entend faire payer la France dans le non respect de certaines décisions à ce sujet (cherchez un peu, vous trouverez).