« Le texte incriminé est pourtant loin d’être traumatisant »
Traumatisant, non (il en faudrait bien plus pour choquer nos « têtes blondes »). Mais l’éventuel « traumatisme » subi par les enfants n’est pas le seul critère justifiant l’interdiction du texte.
Lecole est le lieu d’une certaine neutralité politique (Sarko, Et j’emmerde Marine), religieuse (inceste et eglise) ; elle permet la transmission de certaines valeurs, telles le travail (« Me demande pas si j’ai le bac ») et... autre autres, l’apprentissage d’un bon français.
« Pourtant le rap, comme l’a été le rock’n roll à ses débuts, est une expression de la rébellion d’une jeunesse contre de nombreuses formes d’autorité »
Pour que cette rebellion reste rebellion, elle n’a pas à être cautionnée par les institutions, scolaires ou autre. Elle perdrait de sa substance. De plus, la rébellion est le temps de l’adolescence, pas de l’enfance.
« Convenait-il de céder à la pression des parents de retirer leurs enfants de l’école ? Sans doute pas... »
Les parents n’ont certes pas à simmiscer dans les choix pédogagiques des enseignants. Mais là, il n’est pas question de pédagogie. Ils doivent rester libres de choisir les valeurs (ou contre-valeurs) inculquées
à leurs enfants.
Texte pseudo-provoquant, dans la lignée du « politiquement correct » et du métissage culturel obligatoire