1) Déjà fait : le programme officiel de l’ed nat est un hymne à la gloire de l’état, de son utilité, de sa nécessité, sur fond de dénigrement systématique de l’affeux marché, inutile voire nuisible.
2) Impossible. Et je sais de quoi je parle. Hypothèse plausible : le gaspillage serait une nécessité politique, sans laquelle les gens seraient assez riches pour se passer de l’état dans trop de domaine (éducation, santé, etc.), donc libres, donc incontrôlables. Trop affreux.
3) Injuste : posséder un gros capital est un motif suffisant pour payer des impôts, quel que soit ses revenus. Et économiquement inepte : pour qu’il soit fait le meilleur usage du capital, il doit être taxer indépendamment du revenu (ou de la jouissance) qu’il procure, de façon a favoriser l’usage qui procure le meilleur revenu.
4) 30 milliards d’euros de fraude sur 700 milliards de prélèvement, c’est environ 5%. Ce qui est proportionnellement très bas. Votre « donnant-donnant », c’est pour résumé : « je vous réduit en esclavage, mais je serait un gentil maître » : désolé, je ne marche pas...
5) utopiste : le principe de la politique, c’est de discriminer (en faveur de ses électeurs, contre les autres). Notament en matière d’impôt !
6) Gadget.
7) Heu ... et si je renonce à ma nationalité, est-ce que je suis exonéré d’impôt ? Parce que là, je signe tout de suite (et ça ne m’empechera même pas de rester français de coeur... voire de voter et même d’être élu comme un « français » !)
8) Gadget
9) NON ! Et heureusement impossible (vous ne croyez quand même pas que le Luxembourg va renoncer aux impôts produit de l’activité des travailleurs sur son sol, fussent-ils français ?)
10) Gadget. Une candidature pour la liste des « ministères »d’appellation bizarre" ?
Mais le clou c’est « il faut redonner à l’État un vrai pouvoir d’intervention ». Faut-il comprendre que quand on ne décide « que » sur 55 % du PIB du pays — sans même parler des inombrables dépenses prétenduement privés mais obligatoires—, on est trop démuni de pouvoir d’intervention ? ...
Le plus urgent, ce n’est certainement pas de « réhabiliter l’impôt ». C’est plutôt de réhabiliter la dépense libre et privée !