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Commentaire de minijack

sur Bilans à chaud des premières rencontres du cinquième pouvoir


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minijack minijack 27 mars 2007 20:38

Je suis désolé de n’avoir pas pu venir malgré mon inscription initiale, j’ai probablement raté un événement important et l’occasion surtout de rencontrer pysiquement des interlocuteurs familiers avec qui j’aurais eu plaisir de boire un verre.

Je confirme : Pas plus Odebi que PJD n’ont jamais prôné la suppression du Droit d’Auteur.

Pour avoir moi-même participé activement sur odebi, comme sur Agoravox (moins activement que toi, DW, mais j’espère de manière plus pertinente), je puis assurer que la position d’Odebi n’est pas la suppression du Droit d’Auteur mais son « nécessaire réaménagement compte tenu des nouvelles technologies », ce que je prône moi-même.

Toute la difficulté est de trouver le moyen équitable pour ce faire.

Certains « extrémistes libertaires », sur odebi come ailleurs, ne considèrant du problème que l’aspect répressif de la loi, ont tendance à rejeter en bloc toute discussion à propos de la rémunération des créateurs.

A l’opposé, nombre d’artistes craignent à juste titre cette engeance de révolutionnaires communisants qui prétend s’approprier la création comme un bien commun partageable aussi gratuitement que l’air que l’on respire.

Il est clair que ni l’une ni l’autre de ces positions ne sont acceptables. Mais heureusement, il y a aussi une majorité de gens qui acceptent l’idée que tout travail mérite salaire. PJD fait partie de ceux-là. Il n’y a donc aucune contradiction entre le fait de vouloir protéger une oeuvre culturelle et le fait de vouloir en faciliter la diffusion — hors des chemins balisés « Majors & C° » (et donc DADVSI)—, au plus bas prix possible et à destination d’un maximum d’internautes, qui n’auraient pas eu les moyens de s’offrir autrement le luxe de l’accès à la culture. Le P2P est une solution, à la condition que les créateurs ne soient pas lésés. Ca ne veut en aucun cas dire « suppression du droit d’Auteur ».

Par contre, la méthode adoptée par l’Assemblée signe la condamnation du partage de cette culture et la mort légale du P2P. C’est cela qui est inacceptable !


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