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Commentaire de Marcel Patoulatchi

sur Il n'y a pas que Paris en France


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Marcel Patoulatchi (---.---.103.59) 17 juin 2006 11:43

Qu’est-ce que vous racontez ? Le temps des langues imposées fut justement celui qui précédait la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Vu la nature du régime nazi, il n’était nul besoin d’imposer à qui que ce soit le français. L’Alsacien portait évidemment les stigmatiques de la dernière annexion.

Quand vous parlez de classes bilingues avec l’Alsacien, il faudrait tout de même prendre en compte le fait que l’Alsacien ne s’écrit pas, est assez différent selon les coins (l’Alsacien de Colmar est loin de l’Alsacien de Strasbourg) et souffre de multiples absences (lorsque quelqu’un parle alsacien, dans presque toutes les phrases, un mot français sera utilisé à défaut d’équivalent). Pas de quoi en faire un flan, autant faire apprendre l’Allemand aux enfants. C’est plus complet et plus formateur.

Par ailleurs, de nombreuses rues de villes alsaciennes ont sur leur plaque leur nom alsacien, en plus du nom réel. Pas de quoi donc parler de « déculturation », d’autant plus que ce point fut si souvent enjeu que bien malin est celui qui saurait dire exactement de quelle culture on parle.

Quand à votre histoire de certificat de réintégration, il concernait peut-être quelques individus dont les parents étaient nés allemands au début du siècle, et encore ! (pour info, ma mère est née en période d’annexion, c’est pourtant la première fois que j’entend parler d’un tel certificat)


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