Entièrement d’accord avec vous.

J’aimerais rappeler que tous ceux qui pianotent sur agora, vivent, à priori, en France.

@ l’auteur de l’article, au monsieur au chapeau, etc :

Il y a beaucoup trop de chomâge, une pauvreté souvent insupportable pour un pays aussi riche, la faute à nos politiques certes, mais aussi la nôtre puisque nous les avons élus.

Il y a des tas de trucs qui ne plaisent pas à chacun.

Il y -aussi- des lois. On doit les respecter, blanc, beur, jaune, noir..., jeune, moins jeune, femme enceinte, homo, habitants des banlieux, de Neuilly, du Larzac ou de Marseille, riche ou pauvre... cela n’a aucune importance.

Pourquoi doit-on respecter nos lois de la République ? Ce sont elles qui nous permettent d’être libres, tout simplement. Grâce à cela, en France, il n’y a pas de dictature, on peut insulter qui on veut sans aller en tôle, on peut s’exprimer, voter...

Il y a 7 continents sur la planète et quelque 200 pays. La moitié doivent être" démocratiques, et une poignée, dont la France, portent réellement des valeurs humaines exceptionnelles et historiques. On est la patrie des droits de l’homme, et on l’est toujours maintenant. C’est notre patrimoine, notre histoire et cela devient gênant de lire que les Français sont des salauds ou vivent sous la répression.

C’est facile de gueuler à chaque fois que la police fait son boulot ou qu’un quidam délinquant doit simplement se faire sanctionner s’il le mérite.

Il n’y a pas de « provocations délibérées » qui tiennent. Un type fait le con, on lui fait savoir, basta, et ce n’est quand même pas de la faute de Sarko (ou de Chevènement ou de n’importe qui, selon le gouvernement en place).

Les politiques qui profitent de cette « affaire » sont vraiment navrants : Buffet, Delanöe, Ségolène... Buffet : communiste (pour l’ancienne URSS, pour la Chine, pour Cuba... que des pays démocratiques), Delanöé qui aime tant la Tunisie, un pays très démocratique... et Ségolène, qui, de son drapeau à la Marseillaise, ne sait plus où pomper des voix. Un seul se tait : Le Pen, il sait qu’il n’a pas besoin de parler. Les voyous, c’est des votes pour lui. Soutenir les écarts, les débordements et les voyous, c’est aider Le Pen à faire des voix, c’est tout.

Hurler au fascisme dans cette (petite) histoire, c’est aussi une honte quand plus d’1 milliard de personnes n’ont rien à manger et connaissent la guerre tous les jours. Et si ce n’est pas une honte, c’est une réaction qui montre un grand dédain face à la réalité du monde.

N’oubliez pas qu’une société libre comme la nôtre, c’est (très) rare dans le monde, et que la liberté impose de respecter des règles pour ne pas nuire à notre voisin. Sans règles, on est des sauvages. Soyez heureux de pouvoir vivre en France, sous Sarkozy, sous Royal, sous Bayrou.