désolé pour les fautes d’orthographe qui me font honte.
Donc nous voyons que notre animal, pardon notre homme politique est avant tout un SÉDUCTEUR. Il aime séduire et ce n’est pas un mal. (Je précise au lecteur que je parle de M. Sarkosy ici parce que l’article le mentionne mais mon propos peut évidemment s’appliquer à tous les personnages politiques) Ce n’est pas un mal car comme dans le rapport amoureux, la femme, alors qu’elle voit parfaitement bien le jeu de son partenaire qui lui parle, reste flattée et séduite néanmoins par l’effort qu’il fait pour elle et lui en est reconnaissante, car elle existe alors à ses yeux. N’est-ce pas essentiel ?
On comprend toute la différence que vous avez ressenti entre les paroles des deux hommes :
M. Sarkosy cherche à convaincre le public À TRAVERS la(le) journaliste qui l’interroge et doit donc surfer entre plusieurs niveaux de discours : La « petite phrase » adressée à la professionnelle qu’elle va diffuser dans son média, et le reste du discours adressé au public qui le regarde et l’écoute.
Michel Onfray a eu lui un discours plus technique, « comme un voile destiné à ne pas rendre les mots trop évidents et éclatants » donc tourné sur lui-même. C’est ce qui vous a gêné car il ne s’adressait pas assez à vous. Il était dans son monde et n’a pas voulu ou su vous le faire partager.
Donc M. Sarkosy comme tout homme politique, a cherché avant tout à PARTAGER avec vous alors que M. Onfray beaucoup moins. Vous avez été donc avec raison, déçu par le deuxième, et séduit avec raison encore, par le DÉSIR du premier.
Voici pourquoi les anciens multipliaient avec le plus grand sérieux les traités sur l’éloquence, la joute oratoire, la rhétorique, etc. Ils avaient très bien compris qu’ils étaient des éléments aussi essentiels à notre société que de se nourrir ou de faire la guerre.
cordialement