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Commentaire de Joel

sur AgoraVox, la censure et moi


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Joel (---.---.13.61) 29 mars 2007 03:22

Denis ne vous expliquera rien Il n’a pas encore compris ce qu’est la compensation et les comptes dits non publiés ! Avec mon ami Bernard Monnot dit lme corbeau N° 2 grace à DFenis on a tout tenté pour le convaincre que Clear est aussi une banque qui nepeut pas publier les comptes de ses clients C’est la le probleme Clear ne devrait pas être juge et partie et surtout pas avoir un statuit de banque qui émet par exemple des garanties bancaires contre des dépots représentnt les rétro com versées off à pas mal de ses amis politiciens Il n’en parle jamais mais a eu raison de trafiquer les doc car Zarko savait que son Ministre Bllamou avait bénéficié de larges rétro com Le Ministre Richard l’a confirmé et j’ai vu ses comptes à Taipei lots de ma convocation chez le Procureur Lu content de me montrer comment son fils bénéficiait de largesses à Hong Kong ! Au conseil d’administration de Clearstream, on trouve des banques ou des compagnies financières : la Barclay’s, la Chase Manhattan bank, la Banque internationale à Luxembourg, Intesa, Salomon Brothers, la Morgan Stanley, Merrill Lynch, Goldman Sachs, la Deutsche Bank, BNP-Paribas, l’Union de banques suisses...

J’ai rarement vu un personnage aussi critiqué et honni qu’André Lussi (ancien président de la firme). Personne ne m’en a dit du bien. Dictateur, intrigant, omnipotent, souvent violent, Lussi régnait sur Clearstream comme sur sa chose.

André Lussi totalisait des revenus de plusieurs millions de dollars par an, entre deux et cinq millions.

Clearstream est au cœur d’un système d’irrigation des paradis fiscaux. J’ai compté dans ses listes 41 centres offshore, hébergeant parfois plus d’une centaine de comptes, alimentés via Clearstream-Luxembourg.

Quel est l’intérêt d’une banque centrale (la Banque de France) à utiliser un compte caché au Luxembourg ? « c’est pour intervenir sur le marché en achetant des actions et des obligations françaises en cas d’attaque sur le franc », [...] Si c’est vrai, elle s’est rendue coupable d’un délit financier. Elle a fait du dumping. [...] Elle peut intervenir sur le marché d’une manière masquée grâce à Clearstream, et ensuite décider de ne pas diligenter d’enquête. Puisque c’est elle qui décide des contrôles.

Je relève surtout que les plaintes déposées contre nous cinq semaines plus tard par la firme de clearing ou certaines banques qui lui sont liées s’appuieront toutes, longuement, sur les articles du Monde. Ces plaintes très épaisses seront ensuite régulièrement envoyées aux journalistes s’intéressant à nos révélations, et surtout à leur hiérarchie. Les envois en recommandé s’accompagneront d’un coup de téléphone par un attaché de presse, un avocat anglais de Clearstream ou même André Lussi en personne.

Les hommes politiques luxembourgeois ne sont pas les seuls à avoir des liens étroits avec le monde financier. De nombreux journalistes sont liés aux banques. [...] Les avocats, et à un degré moindre les magistrats, sont également très attachés aux banques et à l’argent des banquiers.

Lorsque des sommes douteuses ne peuvent pas être utilisées directement, la banque pourrait alors les transformer en valeurs mobilières, en dépôt chez Clearstream, qui serviraient de garantie à des prêts qui ne seraient jamais remboursés.

Au lendemain du conflit (guerre du Golfe), les Koweïtiens aidés par des complices occidentaux auraient détourné 16 milliards de dollars provenant de l’aide internationale. [...] Ces fonds seront investis en titre grâce à un compte non publié de Clearstream

Une des microfiches, datant de 1997, montre un important (et inexpliqué) transfert de liquide, pour un montant de 300 milliards de lires italiennes, émanant du Crédit Lyonnais.

Dans Révélation$, nous donnions l’exemple, incontesté et incontestable, du paiement de la rançon des otages américains détenus en Iran au début des années 80, qui avait été effectuée via Cedel (ex-Clearstream). Il apparaît donc que certains clients de la société de clearing sont des Etats. D’autres peuvent être des banques centrales bien contentes de soutenir leur monnaie en pratiquant du dumping. D’autres encore sont des dictateurs africains ou sud-américains, ou des sponsors de groupes terroristes, ou des corrupteurs cherchant un moyen sûr de verser des commissions...

Je pensais que tout ce qu’il racontait (Joël Bucher, ex-haut responsable de la Société Générale) - les palais dans le désert, les attaques par virus informatique, les mafieux chinois, les filatures policières, les comptes bancaires secrets des hommes et femmes politiques, les voiliers de trente mètres de long à l’intérieur tout en bois, les astuces bancaires des trafiquants d’armes, les acrobaties bancaires de la société Thomson, les prête-noms en Suisse, les cinq milliards de dollars sur le compte de monsieur Wang, la défenestration du fils d’un des chefs de la DGSE, l’empressement avec lequel les banquiers se servent en arnaquant les épargnants ... - étaient un rêve éveillé, [...] Aujourd’hui, je sais qu’il dit vrai.

Dès le lendemain du 11 septembre, il m’expliquera que tout se jouait en Arabie Saoudite, que Ben Laden se finançait là-bas. [...] Il m’alertera immédiatement sur l’enjeu pétrolier du conflit et sur les liens étranges entre la famille Bush, les pétroliers texans et les Talibans.

J. Bucher : « Deux banques sont capables de vivre seules, puisque l’une prête à l’autre et vice-versa. Vous pouvez faire du « Window-dressing ». Je vous prête de l’argent, et vous m’en prêtez. Avec les intérêts, vous allez faire du profit et moi aussi. Si demain nous faisons cela, nous allons avoir deux très beaux bilans. [...] Avant qu’on ne le découvre, il y aura longtemps que, grâce à ces bilans, vous aurez obtenu des fonds. J’aurais pu, si j’avais voulu être malhonnête, gagner beaucoup d’argent en faisant très simplement des montages que vous ne pouvez pas imaginer. »

J. Bucher : « J’ai vu un jour débarquer un représentant de Marcos à la Société Générale de Taipei. Il venait en limousine, accompagné par des gangsters. On était en cours d’inspection. A son arrivée, j’ai fait venir l’inspecteur de la Société Générale, je lui ai prouvé que ce monsieur déposait des fonds d’origine douteuse [...] On parlait de plusieurs dizaines de millions de dollars, qu’on nous proposait de garder pendant quelque temps pour faire ces fameux certificats de dépôt et prouver que ces fonds n’étaient pas d’origine douteuse. Quand l’argent arrive au Luxembourg, mes collègues ferment les yeux car ils savent parfaitement que les directeurs de banque en place dans les endroits comme Taipei ou Singapour ne sont pas regardants. Les choses en sont au point où l’inspecteur, ce jour là, m’aurait accordé des bons points si j’avais accepté l’opération. Il n’a pas compris que je la refuse ... [...] Le cash des dealers est immédiatement investi, [...] Partout, les petits dealers versent à des boîtes sans histoires, comme des boulangeries, des pizzerias, des chaînes de coiffure ou des casinos, en faisant semblant de perdre. [...] Le liquide brûle les doigts, et il est redistribué immédiatement grâce à la compensation. Il sera injecté dans l’économie à petites doses, sans se faire remarquer, grâce aux produits financiers modernes. Le parrain de la mafia investira ses dollars après avoir réglé ses frais et ses propres commissions. Il ira dans une première banque, juste pour avoir une trace d’un dépôt et, si possible, un certificat d’origine des fonds pour faire écran. Il remettra ensuite ses fonds à un placeur. Celui qui place ne sait pas, ou n’a pas à savoir, qu’il y avait du liquide à l’origine. Quand l’argent du mafieux arrive à ma banque, à Taipei, il me donne plusieurs certificats attestant que le dépôt est clean. Je lui vends alors des produits maisons, par exemple des dépôts à terme en devises, qui restent placés chez nous, à la Société Générale de Taïwan. Je lui vends ensuite des titres, que mon siège parisien concentre et place en dépôts, après compensation. Clearstream intervient pour conserver mes titres et les livrer à mes clients. Je n’ai pas qu’un seul client mafieux, j’en ai d’autres, et je joue sur ces différents comptes... Si j’achète des titres à un client en Suisse, et que j’en vends au même moment, pour la même échéance et le même montant, à Taïwan, je peux demander à Clearstream d’oublier le mouvement. [...] Pour bien tricher, il faut que A, B et C, les trois initiés du montage, aient la même banque, qui enregistrera la conservation et le mouvement des titres entre les trois. Comme la banque compense entre ses achats et ses ventes, elle ne livrera que le solde et pourra très bien n’enregistrer qu’une partie de l’opération. Clearstream peut faire la même chose si A, B et C n’ont pas la même banque. Il suffit que le solde s’ajuste. On peut faire disparaître ce qu’on appelle les « historiques ». On ne peut pas faire disparaître les mouvements des différents titulaires sur le registre de l’émetteur des titres : l’emprunteur. C’est là qu’il faut enquêter. »

En plein mois de juin, le Luxembourg est rattrapé par le dossier Paneurolife. Un juge français a mis en examen une vingtaine de courtiers ou de patrons pour vol, escroquerie et blanchiment de capitaux aggravé. Claude Bébéar, le fondateur d’Axa et Henri de Castries, l’actuel président font partie de la charrette. [...] Avec l’arrivée du passage à l’euro, des montagnes de fonds occultes attendaient d’être ramassés. [...] Une directive européenne autorise les citoyens à s’assurer pour la vie dans le pays de leur choix. L’ex-filiale d’Axa récupérait ainsi, via ses courtiers en France, des montagnes de liquide qui étaient ainsi blanchies. Au total, un milliard de francs auraient ainsi été rapatriés à Luxembourg en 2000 via Paneurolife. [...] Les fraudeurs apportaient du liquide et récupéraient une prime d’assurance vie qu’ils pouvaient se faire rembourser par chèque ou placer sur les marchés financiers. [...] Paneurolife appartenait à Axa qui la tenait de l’UAP. [...] Dans la liste officieuse de la firme (Clearstream), nous sommes tombés sur trente et un comptes non publiés ouverts par la BIL au nom de Paneurolife.


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