Quelle drôle d’analyse.
« C’est aussi ça l’héritage “culturel” de l’ancien Ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy : avoir réussi à creuser un fossé aux allures infranchissables entre une partie de la population et sa police. »
Et avant Sarkozy, c’était comment ? Il n’y avait pas de caillassage d’autobus ? Chevènement n’a-t-il pas le premier parlé de « sauvageons » (le mot était déjà trop fort) ? Les premières tournantes, c’était avant ou depuis Sarkozy ? Et les voitures brûlées ?
Sarkozy : quel formidable prétexte.
« Au final sept personnes sont interpellées ».
Juste 1 remarque : sur 100 ou 200 personnes (selon les versions). Nous sommes bien dans un Etat policier.
« Pourtant pas besoin d’être sociologue pour deviner que le moindre dérapage, le moindre accident aurait pu réveiller la colère sourde qui gronde chez ces jeunes des quartiers »
Autrefois, ceux que vous appelez complaisament des « jeunes » étaient appelés des voyous ? Mais autrefois, ils étaient « blancs ». Seraient-ils appelés des « jeunes » pour une question de couleur ? Les petits nazis des quartiers sont ils plus « fréquentables » s’ils sont bronzés ? Pourquoi ne s’agirait-il pas simplement d’une lutte pour le pouvoir des voyous sur les Policiers ? Des voyous sur la société civile ? Sans compter que ces « jeunes » brûlent 20000 voitures par an et font tourner les filles (ils sont prêteurs) et font monter Le Pen à chaque « exploit » comem celui de la Gare du Nord. Et j’aimerais bien connaître le motif de leur colère. Serait-ce que les contribuables n’ont pas assez payé ?
« Autant dire que l’élection de Nicolas Sarkozy à la Présidence de la République risque de cristalliser les tensions. »
Vous avez raison, reculons, laissons les régner sur leur quartier (mais comme vousl’avez remarqué, ils sont déjà à la Gare de Nord), laissons les commettre leurs exactions en toute quiétude, et continuons de céder à leur chantage et d’acheter la paix sociale. Ce genre de phrase a fait les accords de Münich qui ont laissé le champs libre à Hitler en 1938, d’où le terme de comportement « münichois ». Cette expression traduit de la lâcheté sans rien gagner, une sorte de reculade (pour mieux se faire . . . ?).
Et Le Pen a été dernièrement au 2ème tour.
On ne pourra pas dire qu’on ne pouvait pas comprendre, seulement qu’on ne voulait pas voir.