Tout d’abord je souhaite remercier tous ceux qui participent au débat, quelque soient leurs opinions. Toute idée, tout projet, ne peut que s’améliorer lorsqu’il tient compte des analyses critiques.
Concernant le contenu de l’article publié, je profite de l’occasion pour répéter : « L’essentiel est de retenir que la simple analyse selon l’unique axe gauche-droite, qui est une habitude archaïque du langage, ne permet pas de dresser un schéma de positionnement politique des politiques ou des partis politiques. »
Je vais me permettre de réagir à quelques commentaires, mais surtout je souhaite ensuite laisser la place aux commentaires des autres lecteurs, qui je l’espère décideront encore se manifester, quelque soient leurs opinion. Globalement j’ai exprimé ce que je voulais dire sur ce sujet, et à présent j’estime qu’il est souhaitable de laisser les autres citoyens apporter leurs contributions au débat.
Je poste en deux parties, ou peut-être plus, pour respecter la taille limite imposée aux messages.
+++++++++++++++++Citation : par Internaute (IP:xxx.x22.5.211) le 29 mars 2007 à 17H09 Merci pour cette analyse qui balaie enfin la dialectique gauche-droite, si désuète. Il y a déjà plusieurs années que je dis sur les forums que le clivage politique ne se situe plus entre la gauche et la droite mais entre les nationalistes et les tiers-mondistes. Des nationalistes il y en a heureusement partout, même à gauche. Content de voir que d’autres pensent la même chose.
++++++++++++++Ma réponse :
Suggestion aux lecteurs : ====================
Si les idées qui sont exposées dans cet article vous plaisent assez, alors n’hésitez pas : distribuez ce texte et l’image des deux axes autour de vous, aux personnes connues ou inconnues.
Chaque personne qui lit ce texte peut en faire des copies et les distribuer à son tour à d’autres lecteurs potentiels.
Si dès demain vous donnez la copie de cet article à au moins 5 personnes qui ont l’air d’être intelligentes, vous aurez fait beaucoup pour la propagation d’une nouvelle conscience collective. Chacun qui aura reçu ce texte pourra à son tour le distribuer à au moins 5 personnes de plus. Et ainsi de suite. Cette méthode de propagation d’idées est une nouvelle démarche citoyenne : la pyramide des idées.
On constate que l’endoctrinement officiel, qui est constamment appliqué sur la population par des moyens multiples, obtient des résultats notamment par la technique de répétition incessante des idées et des faits que le pouvoir veut favoriser. En parallèle le pouvoir en place cherche par tous les moyens dont il dispose, à empêcher la propagation des idées qui ne lui conviennent pas.
Tous les citoyens peuvent lutter contre cet endoctrinement officiel en utilisant les circuits qui sont à leur disposition pour propager à leur tour la vérité sur certains faits que le pouvoir en place cherche à masquer.
+++++++++++++++++Citation : par bodmer (IP:xxx.x24.34.248) le 30 mars 2007 à 09H37 ... Pour suivre sur votre analyse, vous dîtes : « Par contre les partis politiques nationalistes, appelés « d’extrême droite », rejoignent les grands partis de droite quand ils sont favorables à l’augmentation du temps de travail et à d’autres mesures favorables aux entrepreneurs ». On s’y perd un peut : si les entrepreneurs sont les agents du capitalisme mondial et si les partis d’extrême droite sont favorables à des mesures qui profitent aux entrepreneurs, en quoi ces mêmes partis peuvent-ils être favorables aux « intérêts des populations locales », incompatibles selon vous avec la mondialisation ?
++++++++++++++Ma réponse :
Positionnement vers le centre ========================
Cette partie de l’explication n’est peut-être pas suffisamment claire dans mon texte. Je vais essayer de la formuler avec d’autres mots :
Examinons le positionnement observé selon les coordonnées horizontales, donc selon le seul l’axe horizontal, l’axe « GAUCHE (qui défend en priorité les intérêts des gens qui vivent de leur salaire, qui dépendent d’un employeur) - DROITE (qui défend en priorité les intérêts des capitalistes) » :
Sur la question du temps de travail et sur d’autres mesures favorables aux capitalistes (par définition il s’agit tout de même de préférence d’entrepreneurs locaux), les partis politiques nationalistes, appelés « d’extrême droite », rejoignent, sur ce critère d’analyse (temps de travail, allégement des charges patronales...), à peu près les mêmes propositions politiques que les partis « modérés » de droite.
Donc si par la défense des travailleurs locaux ils se situaient clairement sur la partie gauche de l’axe horizontal (ce qui est expliqué en amont dans le texte), par la défense des intérêts des capitalistes locaux, les partis politiques nationalistes, appelés « d’extrême droite », se déplacent vers la droite de cet axe, et donc se trouvent finalement vers le centre de cet axe horizontal.
Sur cet axe horizontal, les partis politiques nationalistes, appelés « d’extrême droite » sont sensiblement au centre, près des partis politiques « modérés » de gauche et de droite. Les partis politiques nationalistes, appelés « d’extrême droite » ne défendent pas plus les intérêts des capitalistes, que ne le font les partis politiques « modérés » de gauche et de droite. Les trois groupes politiques soutiennent une organisation politique basée sur le modèle capitaliste, avec des programmes sociaux mis en place pour stabiliser ce système capitaliste : les programmes sociaux reçoivent plus ou moins de fonds, parfois l’accent est mis sur certains programmes sociaux, parfois il est mis sur d’autres programmes sociaux. Ce n’est pas un capitalisme qui se situe à l’extrême droite de cet axe horizontal.
Pourquoi constate-t-on sur le graphe que les partis politiques « modérés » de gauche et de droite sont un peu plus à droite que les partis politiques nationalistes, appelés « d’extrême droite » ? Les anti-nationalistes, donc ceux qui sont pour le mondialisme, pour la globalisation, les partis politiques « modérés » de gauche et de droite, sont - parfois de façon indirecte - complices du capitalisme international : le capitalisme globalisateur profite de l’ouverture des frontières pour mieux exploiter les populations en faisant le chantage de la concurrence mondiale et en déménageant les industries et les services de pays en pays selon les opportunités du moment. Ce fait dévie le positionnement politique des partis politiques « modérés » de gauche et de droite d’avantage vers la droite sur l’axe horizontal, vers la défense en priorité des intérêts des capitalistes.
======================
+++++++++++++++++Citation : par bodmer (IP:xxx.x24.34.248) le 30 mars 2007 à 09H37 ... Et de parachevez en écrivant : « Un troisième axe, pour représenter une troisième dimension de positionnement des partis politiques, pourrait être ajouté à ce graphe : celui du positionnement selon d’un coté la DÉMOCRATIE (qui défend en priorité la volonté de la majorité des citoyens) et de l’autre l’ANTIDÉMOCRATIE (qui une fois au pouvoir agit selon l’idéologie de son parti ou selon ce que lui dictent les lobbies au lieu d’appliquer scrupuleusement, dans toutes les décisions, la volonté de la majorité des citoyens) »....... J’avoue par ailleurs ne pas comprendre votre conception de la majorité - à moins de considérer que les abstentionnistes sont des citoyens qui prennent leur destin en main en n’usant pas du droit qui leur est donné de déléguer leur souveraineté et ont ensuite raison de contester la politique à longueur de temps.....
++++++++++++++Ma réponse :
La démocratie ===========
Les cas sont nombreux quand les politiques, qui ont reçu le mandat du peuple, décident ce qui bon leur semble et ne respectent pas la volonté de la majorité de la population. Exemple flagrant : le vote sur la Constitution de l’Union européenne, dans la version proposée aux citoyens européens en octobre 2004. En France, cette constitution avait été approuvée par le Président de la République française, puis avait été approuvée par 92 % des parlementaires de l’Assemblée nationale française, avant d’être rejetée par 55 % des électeurs français lors du référendum de mai 2005. C’est une parmi les preuves que les politiques, qui ont reçu le mandat du peuple, ne reflètent pas la volonté de la majorité des citoyens.
La solution à ce genre « d’erreurs » anti-démocratiques faites par les politiques, quand la volonté majoritaire des citoyens est ignorée, est dans l’amélioration des processus démocratiques, notamment dans l’introduction des référendums, y compris des référendums sur l’initiative du peuple.
Le référendum d’initiative populaire existe par exemple en Suisse, où les citoyens suisses peuvent demander pour toute question et à tout moment, par une procédure qui s’appelle « initiative populaire », qu’on procède à une « votation populaire ».
Ce droit au référendum d’initiative populaire permettrait de corriger les situations où les procédures législatives n’ont pas respecté les souhaits de la majorité des citoyens. Le droit au référendum d’initiative populaire nous rapprocherait de la démocratie.
Comment ça se passe lorsque le droit au référendum d’initiative populaire n’existe pas :
Le parti ALPHA promet les mesures A, B, C.
Le parti BETA promet les mesures E, F, G.
Les partis GAMMA et DELTA sont très minoritaires et ne peuvent pas être élus.
Les citoyens ne veulent pas A mais veulent majoritairement B, C, E et donc ils se décident à voter pour ALPHA.
ALPHA qui arrive au pouvoir met finalement en œuvre A, C, J, K.
Les citoyens ne sont pas contents. La fois d’après ils votent pour BETA.
Et ça recommence avec BETA qui ne respecte pas non plus ses engagements, car rien ne garantit que les politiques feront ce que veulent les citoyens.
Pour éviter la situation où les politiques au pouvoir ignorent la volonté de la majorité des citoyens, la solution pour la démocratie sont les référendums, notamment les référendums sur l’initiative du peuple qui devraient être garantis par la Constitution. Les référendums sont un outil souple, ils peuvent avoir aussi la forme de questionnaires à choix multiples et la majorité des voix exprimées par les citoyens sur chaque question devrait emporter la décision.
En démocratie les citoyens doivent avoir le droit à tout moment, sur toute question, selon les critères de leur choix, de décider par référendum. Les citoyens doivent avoir la liberté complète de parole, liberté au sujet de la question posée et au sujet des critères de décision et cette liberté doit pouvoir déboucher sur des référendums d’initiative populaire. Toute entrave à cette liberté complète est signe de dictature.
La démocratie sera garantie quand sera constitutionnellement garanti le droit de disposer de référendums de deux types, d’une part obligatoires (pour les questions fondamentales : constitution, adhésions de nouveaux États à l’Union européenne, politique d’immigration depuis d’autres continents, etc.) et d’autre part sur l’initiative des citoyens.
02/05 13:00 - Tradiland
Je viens seulement de lire aujourd’hui le 3 mai, amené ici par un clic sur (...)
28/04 17:09 - Guez
Intéressant débat, un peu inattendu... donc parfois confus... voire confusionniste ! En ce qui (...)
30/03 18:54 - Martin sur AgoraVox
La suite et fin de mes réponses aux commentaires : +++++++++++++++++Citation : par bodmer (...)
30/03 18:50 - Martin sur AgoraVox
Tout d’abord je souhaite remercier tous ceux qui participent au débat, quelque soient (...)
30/03 10:03 - JL
à internaute, à part la droite nationaliste, et ’petit’ MDC de JPC à gauche, il (...)
30/03 09:37 - bodmer
Voici une analyse qui semble très spécieuse. Vous essayez, au gré d’une réflexion dont (...)
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