Ayant bénéficié pour mes deux albums autoproduits de subventions provenant de cette redevance pour copie privée, je souhaite apporter deux précisions, car il y a des accusations mensongères dans cet article :
- Les disques protégés contre la copie ne donnent pas droit à la remunération des ayant droits pour copie privée.
- Les projet qui bénéficient d’une subvention doivent porter le logo de l’organisme qui l’a attribuée, c’est le cas dans toute convention de partenariat, et ça me semble la moindre des choses. En aucun cas, un logo ne peut être utilisé si aucune subvention n’a encore été versée ... (c’est assimilable à de la contrefaçon)
La répartition se fait en fonction du nombre de disques vendus, mais aussi en fonction du nombre de disques distribués gratuitement (ceux servant à la promotion, par exemple) et chacun touche sa part équitablement.
Par contre, là où je suis d’accord avec l’article, c’est que je trouve que le mode de sondage qui permet de répartir les sommes en fonction de la diffusion, n’est pas juste :
La liste des media faisant partie du pannel est fixe et connue de tous et ne comprend que des médias ayant une forte audience. Les petites radios locales communautaires et associatives (qui sont les seules à diffuser les artistes inconnus ou faisant une musique très spéciale) ne sont jamais sondées.
Les playlists devraient être relevées de façons aléatoire dans toutes les catégories de radio. car avec le système actuel, les maisons de disques n’envoient leurs productions et ne financent des campagnes de publicité, bref ne courtisent que les radios du pannel yacast.
Seule la SACEM tient compte des attestations de diffusion que l’on peut demander aux petites radios qui nous diffusent (à condition qu’elles payent le forfait). Les sociétés représentant les producteurs et les interprètes n’en tiennent pas du tout compte.
La pluspart des subventions attribuées pour l’aide à la production de disques bénéficient à des artistes pas ou peu connus.
Par contre la programmation dans les festivals semble réservée aux artistes fortement soutenus par une maison de disque. Il y a très peu de place pour les autoproduits ... à part en passant par des tremplins où les prestations ne sont pas rémunérées