miaou : « comment réagir si on se fait faire draguer par une personne de même sexe ? »
Je pensez que vous donnez un exemple par votre question de l’homosexualité latente dont je parlais. Comme l’ont remarqué d’autres, si ça ne vous dit pas, vous pouvez réagir par « non merci », comme avec une proposition hétéro qui ne vous intéresserait pas. Quelle difficulté supplémentaire y a-t-il à dire « non » si la proposition est homo plutôt qu’hétéro ? Peut-être n’a-t-on pas envie de trop se demander ce qu’on veut vraiment répondre, de peur que la réponse soit « oui » alors qu’on se sent plutôt hétéro. Enfin je sais pas pour les autre, mais je ressens personnellement cette gêne à l’idée d’affronter une proposition homo, et je pense qu’elle vient de là : je suis hétéro, ça me satisfait, c’est confortable, alors j’ai pas trop envie de « remuer la m.... » au fin fond de mon identité sur cette question.
ka : « perso je ne crois pas trop aux délires sur la psychanalyse ». Perso c’est un sujet qui m’intéresse, et je ne me sens pas obligé de croire à quoi que ce soit pour y trouver des choses. Peut-être percevez-vous la psychanalyse comme un dogme, et en cela un concurrent de celui auquel vous êtes soumise. Faut dire que Freud n’a rien fait pour combattre cette idée de dogme de la psychanalyse, bien au contraire. Pris au pied de la lettre, Freud et Mahomet sont incompatibles. Avec un peu plus de recul, la psychanalyse nous suggère la même démarche que Dieu à Abraham : « va pour/vers toi-même ». Si un jour cette question vous intéresse, je vous recommande « Le sacrifice interdit » de Marie Bellary.