d’accord avec vous, avec une réserve qui va faire hurler à mort certains,
ou hurler « à mort ! » certains,
ou bien encore hurler à la mort,
mais je serais pour le rétablissement de la peine de mort, pour certains crimes, je m’explique :
le combat de RBadinter trouva son ultime appui dans l’affaire Ranucci et l’ « histoire du pull over rouge » et le contexte politique de l’époque fit que la grâce de Ranucci fut refusée malgré une enquête douteuse pour ne pas dire bâclée.
Et refuser de sauver un coupable pour lequel il y a un doute donc présomption d’innocence pour le moins et ce, pour des raisons politiques est une ignominie et un scandale au plus haut degré.
mais depuis de nombreuses années les techniques d’investigations policières ont largement évoluées ; quand on sait qu’une analyse ADN est fiable à 99,99% la possibilité de l’erreur est plus que nulle, et dans le cas bien précis où la trace ADN est retrouvée sur une victime la peine de mort me semblerait applicable.
Question 1 : " pourquoi une personne qui considère de peu de prix la vie qu’elle ôte à une autre pour son seul plaisir, devrait-elle voir sa propre vie estimée avoir plus de valeur que celle de sa victime ?
question 2 : pourquoi doit on faire courir à d’autres le risque de la récidive, là personne ne peut rien m’objecter, il y a eu trop d’exemples...
question 3 : pourquoi les proches de la victime seraient-ils « con-damnés » à soufffrir infiniment la douleur de la perte d’un être cher, souffrance qui ne s’arrête qu’avec leur propre décès, et un coupable pourrait-il s’aménager une vie carcérale avec TV, études ; emprisonné il a des moyens « d’évasion » alors que les proches, libres physiquement, sont dans la prison de la souffrance ?
( selon l’acception religieuse le sens de la « damnation » serait le principe d’une douleur éternelle, qui ne finit pas et torture indéfiniment )
sans parler qu’avec les remises de peines les criminels finissent toujours par ressortir.
question 4 : pourquoi les parents des victimes d’assassins seraient-il condamnés à la double-peine : celle de leur douleur et celle de contribuer, via les impôts, à l’entretien du bourreau de la personne aimée disparue ?
toutefois je suis pour le rétablissement de la peine de mort spécifiquement pour les cas d’assassinat d’enfants, et même s’il y a une preuve d’ADN ( qui elle n’est pas contestable ) un RÉEL ENGAGEMENT de responsabilité des personnes intervenant aux recherches des preuves. je veux dire que des SANCTIONS LOURDES + QUE LE RENVOI à prévoir et à verrouiller afin d’éviter des procédures bâclées.
Enfin je suis bien d’accord qu’il faut lutter contre la peine de mort pour des histoires personnelles qui sont du domaine de l’intime sans agression à autrui, aucune autorité n’ayant un droit légitime à régenter la libido des uns et des autres tant que l’exercice de cette libido ne bascule pas dans le délit ou le crime ( attouchements ou viols ).
Et si l’on peut agir dans le sens de l’aide à l’évolution des mentalités c’est une chose à ne pas négliger ; mais le blocage à l’évolution des mentalités, quel que soit le domaine incriminé j’en connais un rayon : dur, dur.
30/07 16:52 - JC BENARD
29/07 14:05 - toto
Initiative très courageuse, Mais permettez moi de noter que la liste des pays que vous (...)
01/07 09:45 - l’Antilope
« Le sommet de l’hypocrisie c’est la Pologne car Chopin avant de rencontrer George (...)
27/06 20:44 - Serge
Je suis homosexuel, j’avais d’ailleurs réagi sur un autre article en (...)
27/06 13:49 - Guil
« pourquoi, malgré près d’un quart de siècle de dépénalisation l’homosexualité (...)
26/06 21:51 - frederic
Tiens, bizarre, à aucun moment le mot « islam » n’apparait... Pour ne pas déplaire à qui (...)
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