Je ne suis pas d’accord. Oui, il faut trouver un moyen de diminuer nos émissions de CO2. Mais c’est exactement ce que fait ce système.
Pour simplifier, l’énergie solaire est ici transformer en énergie chimique, éventuellement brûlée ensuite pour être transformée en électricité. Les « fuites » de CO2 du système (les algues ne consomment pas tout) et les pertes d’énergie lors des conversions sont compensées par un apport modéré d’hydrocarbures.
Certes, par rapport à l’électro-/thermo-solaire ou l’éolien, le rendement est inférieur (en fait pas forcément d’ailleurs, pour obtenir un meilleur rendement avec du photovoltaïque il faut fabriquer les cellules avec un tas de saloperies) et le bilan carbone positif. Mais la fabrication et la mise en place sont nettement moins polluantes et beaucoup moins coûteuses.
Le système permet également une flexibilité impossible avec du 100% renouvelable : grâce au passage par l’énergie chimique stockées sous forme d’huile et l’apport possible d’hydrocarbures, on peut réguler la production sur toute l’année, comme si le soleil brillait de la même façon 12 mois par an & 24heures/24.
Et puis il faut être borné pour ne pas comprendre que l’énergie électrique ne pourra jamais remplacer l’énergie chimique des huiles et hydrocarbures. Une simple pompe à essence à laquelle vous remplissez un réservoir de 50 litres en 1 minute délivre l’équivalent de 30 MégaWatts (diesel=11KWh/litre). Une grosse centrale nucléaire a une puissance égale à 4 stations-services ...
Et on peut transporter cette énergie sur des milliers de kilomètres et la stocker pendant des jours sans rien en perdre.
L’électricité est une énergie à l’utilité limitée. L’idéal serait d’uniquement la produire localement au moment où on en a besoin à partir d’énergie chimique (pile à combustible, par exemple). Mais trouver un moyen de transformer en énergie chimique les énergies renouvelables est primordial.