Si la repentance était une valeur morale, on demanderait à plus d’un de faire repentance. Par exemple, les socialistes et les communistes pourraient faire repentance d’avoir collaboré avec Hitler pendant les premières années de la guerre. Comme l’a fait remarquer un commentateur, la seule repentance qu’on exige est celle des français lorsqu’elle permet de remplir les poches des arrière-arrière-petit-fils des soi-disant déportés. C’est à cause de cette repentance bien orientée que les écologistes traînent la SNCF devant les tribunaux.
Je suis désolé mais personne ne me verse une pension pour les sévices commis par les démocrates contre mes aïeux vendéens à la Révolution Française. Je ne vois pas pourquoi je serais taxé aujourd’hui pour des faits historiques auxquels je n’ai pas participé car n’étant pas encore né. Que je sache, on ne taxe pas la diaspora pour compenser les arabes des crimes qu’ils ont subi en Palestine ni des Russes pendant l’expérience trotskyste.
Certains se gaussent de l’Eglise qui nous fait naître avec le péché originel que l’on lave par le baptême. Aujourd’hui les bien-pensants anti-cléricaux de tous bords nous font naître avec un péché originel inlavable, la seule absolution possible s’obtenant par le paiement d’une taxe toute notre vie. La repentance à sens unique est une attitude honteuse qu’on appelle aussi masochisme.
Pourquoi ceux qui exigent de nous la repentance, pourquoi ceux-là n’ont-il jamais rien demandé aux criminels de guerre juifs protégés par l’Etat d’Israël ? Voilà une question intéressante à se poser avant d’aller se prosterner sur des monuments créés pour l’occasion.
http://en.wikipedia.org/wiki/Salomon_Morel