Je ne suis pas certain que F. Bayrou dans son positionnement oecuménique soit la panacée, n’en déplaise à beaucoup sur Avox et ailleurs...
Ne pas choisir (ni, ni ou et, et ), c’est quelque peu problématique à moyen terme : gommer les tensions dans une stratégie libérale, catho, etc peut se montrer à terme dangereux et aliénant : forcément une partie de la population sera déçue, lésée et gare au retour du refoulé.
Dans la vie il faut choisir, surtout quand on prétend qu’une fois élu les forces s’équilibreront d’elles-mêmes...Les meilleurs de gauche et de droite ou les plus opportunistes ?
Je ne prétends pas détenir la vérité, mais je pense que les choses sont loin d’être évidentes...
Ce qui est certain, c’est que Bayrou surfe sur les ambiguïtés de la gauche « socialiste » sociale-libérale, refuse de parler de financement, et préconise une politique libérale adossée à l’Europe, telle qu’on la voit se développer depuis 20ans et telle qu’elle a été rejetée lors du réferendum du TCE...
Il y a donc à coté d’une forme de conservatisme la négation des antagonismes de classe. L’intérêt du medef ne peut coincider avec celui des salariés dont on demande toujours plus de flexibilité, d’insécurité, de productivité et de modération salariale quand on ne les jette pas au chomdu...
Alors F. Bayrou la solution ?