L’analyse d’Alain Hertoghe est pertinente, mais incomplète. Il est certain que dans l’électorat du Vlaams Belang, on retrouve certains nationalistes, neonazis et anciens collabos. Selon certaines études universitaires, cette fraction de l’électorat ne dépasse toutefois pas les 10%.
Les fédéralistes et séparatistes, en effet, votaient traditionnellement pour la Volksunie et, depuis l’implosion de celle-ci, pour ses successeurs NVA et Spirit, des partis liliputiens. Une chose ne peut en effet être oubliée : même en Flandre, le séparatisme est fortement minoritaire.
Comment expliquer alors qu’un tiers des Flamands se préparent à voter Vlaams Belang ? La motivation de ces électeurs est principalement sécuritaire et xénophobe, à l’instar de celle des électeurs du Front National en France. A Anvers, bastion du VB, des quartiers entiers ont été envahis par une population immigrée (tout comme cela s’est produit dans d’autres grandes villes d’Europe. Certains groupes de population ne posent pas ou peu de problèmes (les Polonais, les Chinois, les Turcs, les Latino-Américains, voire les Africains, mais d’autres créent un climat d’insécurité indéniable. Force est de reconnaître que les Nord Africains (et les immigrés des Balkans) sont responsables de ce climat, par le comportement souvent criminel de certains de leurs adolescents et jeunes hommes.
Une étude commandée il y a quelques années par le gouvernement le démontrait de manière indiscutable. Sous la pression politique (surtout des Verts, au gouvernement à l’époque, qui voulaient éviter le risque de stigmatisation de ces deux communautés), on ne l’a jamais rendue publique. C’est donc l’attitude « politiquement correcte » des partis au pouvoir qui fait que le Vlaams Belang « s’enrichit en dormant » , comme on dit en flamand : puisque les problèmes diagnostiqués ne peuvent être évoqués, il n’est possible de les résoudre.
Résultat : cette criminalité « allochtone » continue à prendre de l’extension. Dans n’importe quelle famille anversoise, on peut citer un exemple d’agression. Dans d’autres villes et banlieues européennes, un même phénomène peut être constaté. Mais on n’arrive pas à 30% des intentions de vote pour, par exemple, le Front National.
Une différence importante réside dans le leadership du VB : un triumvirat diaboliquement intelligent et manipulateur, qui se répartit les débats publics selon qu’ils doivent être institutionnels, civilisés ou populistes (Annemans/Van Hecke/Dewinter.
En France également, l’essor du FN a été l’oeuvre d’un vieux renard intelligent. Moralité : soyez heureux dans l’Hexagone, ce parti d’extrême droite n’a guère de figures politiques intelligentes.
24/12 21:39 - jordy
moi,je serais plutot d accord a 1 rattachement avec le luxembourg,,moins de (...)
29/08 12:40 - Zamenhof
la Flandre est riche et proche du plein emploi. Cette dérive actuelle des flamands montre bien (...)
04/08 00:03 - STEFWINGS
Le VB risque fort de casser la baraque aux prochaines élections aidé en cela par les multiples (...)
23/07 18:41 - Charnoy
La Belgique, comme ensemble date depuis longtemps. Les ducs de Bourgogne étaient arrivés à (...)
22/07 23:07 - Thomas
C’est pas le métissage le probleme, c’est plus de vivre ensemble ou (...)
20/07 00:57 - Stefwings
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