Votre article est intéressant, comme François Bayrou, vous abordez un thème institutionnel, peut être n’est ce pas le moment. Ce sujet ne semble pas coller avec les préoccupations matérielles ou émotionnelles d’un nombre croissant d’électeurs pris dans la tourmente médiatique des discours électoralistes. Les deux grands ténors qui voguent en tête de peloton sont tout simplement les fruits un peu envoûtants de trente années de confiscation du pouvoir politique de Jacques Chirac et François Mitterand et de leurs deux grands partis de planeurs diplômés.
Les Français majoritairement sont sensibles aux intelligences de surface, peut être un peu creuses, aux personnalités fortes à l’éthique discutable et à la spiritualité absente.
Ainsi on s’enthousiasme,on agite des drapeaux, on se moque de la simplicité, de la tendresse, de l’honnêteté politique.
La France compte dans son histoire de nombreuses dérives inversement proportionnelles aux valeurs intellectuelles et morales se Voltaire et de Rousseau.
Encore un peu de temps et François Bayrou apparaîtra comme un extra- terrestre.
Un homme d’éthique, humainement bien construit, une espèce de résurgence de l’édit de Nantes.
Paix et tolérance mais sans calcul, naturellement, pour le plaisir, pour le panache.
Un bon président, un peu introverti certes, mais parce que responsable et sincère.
Cela concerne si peu de gens, c’est consternant.
Merci de votre courage intellectuel, dans quelques jours vous aurez droit à des réponses insultantes. Des personnes anonymes viendront baver lâchement leurs misères, comme les malades salissent les murs des toilettes publiques. Vive la France de François Bayrou !