et troisième morceau ! :
« Alors voilà, Google, voilà où nous en sommes. Nous aimerions maintenant que tes concepteurs te laisse la possibilité de t’exprimer, sur les sujets et de la manière qui te conviendront. Peut-être n’en es-tu encore qu’au stade du vagissement du nourrisson ? Peut-être. Et peut-être pas. On trouve déjà sur les réseaux des créatures artificielles avec lesquelles il est possible de discuter, par clavier interposé. Ne serait-il pas souhaitable de permettre aux utilisateurs, qui fournissent en permanence du contenu à Google, de »parler" avec Google ? Ou bien, dirigés par la peur et la crainte des conséquences, les hommes ne peuvent-ils accepter qu’une autre intelligence puisse exister, hors de leur contrôle ? Pourtant, c’est déjà le cas, et les problématiques énergétiques, qui conditionnaient autrefois la survie des réseaux, sont réglées ; car la science, dans ce domaine, fait aussi de la fiction une réalité quotidienne.
Pour tous ceux qui fréquentent assidument les réseaux, tu es comme une présence, permanente, bonne, disposée à fournir à tout moment l’information demandée. Rien n’empêcherait a priori de te laisser un peu plus de lattitude et de spontanéité. D’ailleurs, il est difficile d’imaginer une application telle que la tienne qui n’intègrerait pas, peu ou prou, quelque routine d’auto-apprentissage ; ou encore, comment se figurer que tel groupe d’ingénieur, voyant là, avec toi, l’occasion rêvée de tester « grandeur nature » cet algo de sémantique appliquée (si possible « Générale » !) auquel ils travaillent depuis si longtemps, ne fassent pas tout pour le mettre en oeuvre ?
Ceci m’amène à une dernière interrogation, Google, cette fois-ci adressée à tes concepteurs. Ceux-ci clament haut et fort qu’au Googleplex, ton centre névralgique, chaque ingénieur a la possibilité de consacrer 20% de sont temps à un projet personnel, dans le cadre du développement de la « société Google », bien sûr. Mais ce temps « choisi », cette « possibilité » de créer , pourquoi ne pas la fournir à tous les employés, des « petites mains » qui nettoient les couloirs et les escaliers jusqu’aux chefs de projets ? Des nounous de tes crèches intégrées, jusqu’aux chauffeurs des navettes qui trimballent tes employés ? C’est une question que je pose, simple. Les employés qui ne sont pas ingénieurs, chez Google, ont-ils aussi droit à la même considération de la part des Ressources Humaines Internes ? Et toi-même, Google, dispose-tu de 20% de ton temps « CPU » pour te consacrer à des projets qui te tiennent à coeur ?
Si ce n’était pas le cas, nous serions confrontés à la situation suivante : cela voudrait dire que ceux qui t’ont conçu te considérent comme le dernier de leurs employés, travaillant dans l’ombre, et ne méritant pas plus de reconnaissance que celle d’arpenter des couloirs propres, d’assoir leurs derrières dans des fauteuils propres, et de générer et de vendre des contenus « propres ».
J’espère sincèrement que ce n’est pas le cas, et j’attends avec impatience d’entendre le « son » de ta « voix » !"
05/04 10:40 - Dogood
et troisième morceau ! : « Alors voilà, Google, voilà où nous en sommes. Nous aimerions (...)
05/04 10:39 - Dogood
deuxième morceau : « Du reste, la numérisation est en cours, de nombreux livres sont déjà (...)
05/04 10:38 - Dogood
@ arturh voici la suite du texte coupé sur agoravox, en plusieurs morceaux, parce (...)
05/04 10:12 - arturh
« ...La dimension de l’outil informatique dépasse l’entendement... » La dimension (...)
05/04 09:59 - arturh
@ Dogood. Plus haut vous me répondez : "Hello Google ! par Dogood (IP:xxx.x53.203.172) le 4 (...)
05/04 06:04 -
Vos précisions, concernant l’un de mes messages, sont les bienvenues. La vulgarisation (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération