Les rares mais significatifs vomissements boboïdes ostentatoires pour démolir et empêcher à tû-tête cette oeuvre par ailleurs plébiscitée (Cf. le box office et les critiques de allocine.com) sont de la même engeance que le traître dont j’ai oublié le nom, celui qui dans le film vend les têtes de son roi et de ses concitoyens à l’envahisseur (tiens un autre parallèle créatif avec Judas et la mort en croix de Léonidas pour sauver son peuple).
Pour éviter les prochains conflits, du moins les gérer au bénéfice de ceux qui cultivent en douce la force et l’exclusion, c’est-à-dire les puissants installés qu’il convient de protéger pour des siècles et des siècles, notre société « de progrès » formate, ou importe massivement, des veaux fragiles et dépendants tendance tarlouzes et dégénérés, bouclier « humain » ou chair à canon de premier choix, corvéable, consommable et malléable à merci.
La souffrance débile et la haine hystérique qu’ils déversent ici comme des petits soldats téléguidés sur une fiction qui n’est que le pâle reflet du réel, sont d’autant plus navrantes et préoccupantes (pour eux) qu’une surprise annoncée mais censurée au nom de la bien-pensance, les attend au coin du bois, fin avril...
300, par sa mise en relief des travers sournois de nos élites bénies, est un film très dangereux pour l’establishment et toute la clique des corrompus vaniteux de la planète, en ce sens qu’il montre jusqu’où peut et doit aller une initiative citoyenne digne de ce nom.
De fait, les spartiates placent la Loi au-dessus de tout et donc de leur propre vie. L’acceptation de la mort, vertu politiquement incorrecte depuis Saint Badinter et antichrétienne car antechristique, est au passage un vrai synonyme de courage, de maturité et de... liberté.
Ce n’est pas du tout le cas de nos castes politico-économiques qui ne démissionnent jamais mais s’arque boutent sur leurs privilèges comme des morpions sur le pubis de la raie publique : ainsi « 300 millions » made in Japan by ClearStream Production a Taiwan Company, n’est pas près de sortir et de cartonner dans nos salles obscures...