j’aimerais vous complèter. Le concile de Nicée a été convoqué par Constantin l’empereur romain, qui était à l’époque paien pour des raisons d’abord politiques. Ce conflit s’était tout d’abord posé en terre africaine d’Egypte, comme quoi la chrétienté n’est pas un produit occidental et l’Afrique n’est pas ce continent de l’animisme qu’on a voulu croire. Je dirais même plus que le judaisme lui même est une révélation africaine à un messager africain et peut être même dans une langue africaine. Langue africaine n’exclut pas l’hébreux. Les hébreux étaient en Egypte comme les Arabes aujourd’hui ou les Boers.
Je vous rend justice dans le cas de Constantin quoique langue africaine ?!? Les hébreux sont sémitiques, et leur langue, comme la langue arabe n’a certainement aucun rapports avec la culture africaine. Pour le reste « produit occidental » que les occidentaux s’assoient sur leur cul et qu’il réfléchisse deux secondes (pardonnez le ton, mais je ne suis pas adepte des précieuses ridicules de Molière)
Il fallait ce concile puisque l’Egypte était le grenier de l’empire qu’il ne fallait pas mettre en péril par une dispute religieuse dans laquelle l’empire n’avait rien à gagner. C’est pourquoi, la trinité a été imposée avec une largesse politique qui allait en contradiction avec les principes laïcisants de l’empire. C’est pourquoi elle n’a été imposée comme principe étaique que plus tard sous le second successeur de Constantin. C’est bien sous Théodose que la trinité, voire le Christianisme est devenu religion d’Etat et qui persiste de nos jours en Europe sous l’angle d’une tradition et qui me semble être un blocage à la constitution européenne et à l’intégration de la Turquie.
Dans ce cas, je ne suis pas d’accord. Il s’agissait en premier lieu de pacifier une situation dangereuse. (je ne parlerait pas de l’apparition miraculeuse du « Labarum » ici vu que cela passe bien au-dessus de la majorité de l’assistance, tout comme des faits de la jument Bouraq).
Cependant là ou nous divergeons est que l’Islam envisage le « muslim » comme un tout : à la fois spirituel ou politique.
Le catholiscime lui (pour les français je parle du catholiscime romain) envisage ne s’envisage que comme spirituelles ou mieux dire « surnaturelle ».
Là ou vous envisagez « L’unique » et ses 99 qualités qui doivent se répercuter dans la vie de tous les jours et qui doivent trouver une expression politique, nous envisageons la Trinité.
Et cette trinité s’exprime, non par la politique, mais par l’exemple personel.